Paroles: Barbara. La vie d'artiste.
On s'est rencontre par hasard,
Ici, ailleurs ou autre part.
Il se peut que tu t'en souviennes.
Sans se connaitre, on s'est aime.
Meme si ce n'est pas vrai,
Il faut croire a l'histoire ancienne.
Je t'ai donne ce que j'avais,
De quoi rever, de quoi chanter
Et tu croyais en ma boheme
Mais si tu pensais, a vingt ans,
Qu'on peut vivre de l'air du temps,
Ton point de vue n'est plus le meme.
Cette fameuse fin du mois,
Oui, depuis qu'on est toi et moi,
Nous revient sept fois par semaine
Et nos soirees sans cinema
Et mon succes qui ne vient pas
Et notre pitance incertaine.
Tu vois, je n'ai rien oublie
De ce bilan triste a pleurer
Qui constate notre faillite.
Il te reste encore de beaux jours.
Oh, profites-en, mon amour
Car les annees passent vite
Et maintenant, tu vas partir.
Tous les deux, nous allons vieillir,
Chacun pour soi, comme c'est triste.
Tu pourras emporter le phono.
Moi, je conserve la piano.
Je continue ma vie d'artiste.
Un jour, on ne sait trop pourquoi,
Un etranger maladroit,
Lisant mon nom sur une affiche
Te parlera de mes succes
Mais, un peu triste, toi, qui sait,
Tu lui diras que je m'en fiche...
Ici, ailleurs ou autre part.
Il se peut que tu t'en souviennes.
Sans se connaitre, on s'est aime.
Meme si ce n'est pas vrai,
Il faut croire a l'histoire ancienne.
Je t'ai donne ce que j'avais,
De quoi rever, de quoi chanter
Et tu croyais en ma boheme
Mais si tu pensais, a vingt ans,
Qu'on peut vivre de l'air du temps,
Ton point de vue n'est plus le meme.
Cette fameuse fin du mois,
Oui, depuis qu'on est toi et moi,
Nous revient sept fois par semaine
Et nos soirees sans cinema
Et mon succes qui ne vient pas
Et notre pitance incertaine.
Tu vois, je n'ai rien oublie
De ce bilan triste a pleurer
Qui constate notre faillite.
Il te reste encore de beaux jours.
Oh, profites-en, mon amour
Car les annees passent vite
Et maintenant, tu vas partir.
Tous les deux, nous allons vieillir,
Chacun pour soi, comme c'est triste.
Tu pourras emporter le phono.
Moi, je conserve la piano.
Je continue ma vie d'artiste.
Un jour, on ne sait trop pourquoi,
Un etranger maladroit,
Lisant mon nom sur une affiche
Te parlera de mes succes
Mais, un peu triste, toi, qui sait,
Tu lui diras que je m'en fiche...
Barbara