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Paroles: Catherine Lara. La Mémoire Et La Mer.

La maree, je l'ai dans le c?ur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite s?ur, de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ca depend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des annees lumieres et j'en laisse
Je suis le fantome jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le tremail de juillet
Ou luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre

Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous liberions sur parole
Et qui gueule dans le desert
Des goemons de necropole
Je suis sur que la vie est la
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps la
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs la-bas
Et des sprints gagnes sur l'ecume
Cette bave des chevaux ras
Au raz des rocs qui se consument
O l'ange des plaisirs perdus
O rumeurs d'une autre habitude
Mes desirs des lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude

Et le diable des soirs conquis
Avec ses paleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouille de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
O parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gercures
Quand j'allais, geometrisant,
Mon ame au creux de ta blessure
Dans le desordre de ton cul
Poisse dans des draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus,
Et toi fille verte, mon spleen

Les coquillages figurant
Sous les sunlights casses liquides
Jouent de la castagnette tans
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieux de granits, ayez pitie
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathematique bleue,
Sur cette mer jamais etale
D'ou me remonte peu a peu
Cette memoire des etoiles

Cette rumeur qui vient de la
Sous l'arc copain ou je m'aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anatheme
Comme l'ombre qui perd son temps
A dessiner mon theoreme
Et sous mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue, aux musiques mortes
C'est fini, la mer, c'est fini
Sur la plage, le sable bele
Comme des moutons d'infini...
Quand la mer bergere m'appelle