Paroles: Cercle Rouge. Other. L'empreinte De Mes Pas.
[ MYSTIK ]
Ici les gosses grandissent, pas comme grandissent les autres enfants.
A leur age ils veulent des ture-vois, pesent le poids du franc,
Multiplient les attaches, le voc,
Amassent autant de vices que les billes a l'epoque,
Maintenant le trou c'est le bloc.
Le film change, on parle plus des memes gosses, on parle de negoce.
La zone a le meme parfum a chaque fois qu'on se voit, les jeunes tisent,
Devores, ruines pas l'esprit de convoitise.
Tous veulent des sous, tous veulent du flouze, les flics aux trousses,
Les epaules vaincues par leur fardeau, les pieges guettent.
Ceux qui jetaient les petards maintenant les fument.
Ca pete, ca pete de partout, partout pour beaucoup, matricule voyou.
La rage perce dans mes ecrits, les cris percent comme des voyous,
Des problemes qui fleurissent comme des fleurs dans le jardin.
On te poussera toujours a te cogner le front, si tu sais de qui tu es le pion,
De quelles regles, de quels jeux, quels joueurs tu leur fais affront.
Guette comment ca le fait a fond, a donf,
Compte sur personne pour te porter en triomphe.
L'autre fait sa vie, ta vie se defait, la zone te bouffe.
Tu sais, mec, comme coince dans le niouf, chouf.
On pietine ta parole, ma role-pa si on ne te noie pas
Ceux qui pretendent t'apprecier, t'etouffent en te serrant dans leurs bras.
Faites que je sois la proie du lion avant de faire du lapin ma proie
{Refrain:}
C'est la zone totale, le temps qui passe efface l'empreinte de mes pas.
Mais vers quelle terre vont se diriger nos pas ?
Quand je descends d'un pas, quand la zone me tend que des appats.
Mais vers quelle terre vont se diriger nos pas ?
C'est une epoque de croisade, renards contre loups, tous fous,
Se disputent la depouille avec des grosses dents, pratiquent le rentre-dedans.
La rage deviens comme religion, relie, rassemble des foules entieres,
Farouches, effarouchent, provoquent la debandade des adversaires.
Monte, une chaleur particuliere, une melee,
Des freres perclus encercles de barbeles, des batiments crades,
Facades remplies d'insultes en forme de slogans.
Mon flow fracasse avec ou sans gants.
C'est la debacle, les haut-places nous taclent, parlent dans le vide ?
Leurs coeurs creux et pleins d'ordures, fideles aux promesses perfides,
Je perfore le corps social avec la touffeur qui s'en degage.
Muets sont les visages, muets sont les visages
{au Refrain}
Quand je descends d'un pas, quand la zone me tend que des appats.
Mais vers quelle terre vont se diriger nos pas?
La seule chose qui me motive, ces reves qui rythment mes jours,
Qui reviennent a chaque fois comme un leitmotiv.
La vie d'un homme peut se raconter de plusieurs manieres,
Y'en a qui zonent, y'en a qui braquent, d'autres reussissent dans leur carriere.
Que des couleurs bizarres dans le jour present,
Mais a present, regardez bien, le passe est etonnamment present.
T'inquiete, j'oublie pas, ils m'ont fait croire en des valeurs fausses.
Ils ont mis leurs pieds dans les pas du galerianos.
Je fais mes affaires, tranquille, jamais je me depeche.
Personne m'empeche, j'ai plus de peche que Michel qui se Delpech.
Ne me cherche pas, je te cherche pas, toujours sur la breche,
On m'appelle Bourras Crame du charras, j'ecrase pire qu'un char arras.
Trop de freres egares, qui brouillent leurs propres pistes, leurs propres traces,
Perdent la tete, les pas cent fois refaits harassent.
Les petites frappes cherchent une ombre d'emprunt,
Sur un sol commun, l'adepte s'adapte au Jazz
Dans ce royaume, nul n'est prophete,
L'espoir perdu ou les enfants flirtent avec la defaite.
Les gloires faussees, les larmes mal effacees rappellent le temps passe,
Avec une fine tristesse, le temps qui passe emporte certaines pensees.
Dans une societe qui avale ses propres fils,
Fait voler en eclats toutes les valeurs sociale, je glisse.
Toujours impec, chaque jour je lutte avec ce sale pronostic sur moi,
Sournois, ceux qui m'en veulent veulent s'asseoir sur moi.
{au Refrain}
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