Paroles: Damien Saez. Ma Petite Couturière.
Ma petite couturiere,
elle est pas haute couture,
mais faut voir quand elle cout
des ourles a mon c?ur.
Ma petite couturiere,
elle connait les mesures,
de mon c?ur eperdu,
la dans la fourmiliere.
Des trous dans les tricots,
et les bas qui s'effilent,
au fil du temps tu vois,
passer sur la machine.
Fini les travailleuses,
bonjour les plasticiennes,
l'heure est aux depensieres,
aux abeilles en guepieres.
Faut jeter les bobines,
oui le film est fini,
du temps des gabardines,
faut laisser ton boulot
pour d'autres ouvrieres,
pour d'autres solidaires,
dans d'autres fourmilieres,
a d'autres couturieres.
Y a des ?illets perdus,
pendants aux boutonnieres,
quand les points de couture,
tournent au point de suture.
En ligne les brodeuses,
c'est le temps des chomeuses,
c'est l'heure de rendre la blouse,
de tremper les mouchoirs.
Habillez les jupons,
sur en fichu des pailles,
puisque tous les patrons,
nous laissent sur la paille.
Ma petite couturiere,
elle est pas haute couture,
elle est prete a porter,
le monde a bout de bras.
Ma petite couturiere,
elle connait les mesures,
de mon c?ur eperdu,
la dans la fourmiliere.
Fini le temps des cerises,
des echarpes pour deux,
dire que meme a l'usine,
il faudra dire adieu.
Merci bien mon bon maitre,
merci bien mon monsieur,
de m'en donner toujours,
de quoi pisser par les yeux.
Ils ne parlent pas pour nous,
ils nous vendent l'ame et c'est tout,
ils sont bons qu'a promettre,
et nous bons qu'a nous faire mettre.
Ouais l'aiguille s'est plantee,
dans le c?ur des copines,
jetez les des a coudre,
l'avenir s'est casse.
Les lacets a nos c?urs,
les chaines a nos chevilles,
fini les fleurs en bouton,
planquees dans les bustiers.
Ma petite couturiere,
elle est pas haute couture,
mais faut voir quand elle cout
des ourles a mon c?ur.
Ma petite couturiere,
elle connait les mesures,
de mon c?ur eperdu,
la dans la fourmiliere.
De mon c?ur eperdu,
la dans la fourmiliere.
Ma petite couturiere
Ma petite couturiere
Ma petite couturiere
Ma petite couturiere
Ma petite, ma petite,
Ma petite couturiere !
Ouvriers l'ombre est le c?ur de nos vies qu'on a laissees saigner dans le fond des gouttieres,
Toujours sur les avenues, les revolutionnaires tendent la main a des gens qui n'en pensent pas moins.
Toujours sur le metal hurlant des machines,
A l'usine elle retourne au charbon
Elle retourne a la mine ma jolie figurine elle rassemble et ressert les boulons.
Elle est pas haute couture elle est prete a porter le monde a bout de bras.
Ma petite ouvriere la dans la fourmiliere elle retourne a la lutte.
Puisque tout tourne ici :
oui, oui, a la folie !
Puisque tout tourne ici :
oui, oui, a la folie,
oui, oui, oui, a la folie, a la folie,
oui, oui, oui, a la folie, a la folie...
Dans le suppot bourgeois,
si c'est plutot Versailles,
qui fait la rebellion,
rock'n'roll de grand-mere,
ouais si c'est pas l'epoque,
ou revent des camarades,
O solidaire ami,
si c'est pas la tendance,
si l'epoque est fashion,
tous les soirs au charbon,
quand ca sent la misere,
moi c'est vrai que j'prefere
toujours sur la machine,
ma petite couturiere,
elle ressert les boulons.
Dire qu'on en vient a r'gretter,
le travail a la chaine,
pour des pays plus chauds,
pour des pays moins chers,
pour des pays plus beaux
Ouvriere s'est perdue,
cherche reconversion,
le patron a ferme,
tous les champs de coton !
Le patron a ferme,
tous les champs de coton !
Le patron, le patron, le patron.
Ouais eh eh eh eh...
(Merci a Charlotte pour cettes paroles)
elle est pas haute couture,
mais faut voir quand elle cout
des ourles a mon c?ur.
Ma petite couturiere,
elle connait les mesures,
de mon c?ur eperdu,
la dans la fourmiliere.
Des trous dans les tricots,
et les bas qui s'effilent,
au fil du temps tu vois,
passer sur la machine.
Fini les travailleuses,
bonjour les plasticiennes,
l'heure est aux depensieres,
aux abeilles en guepieres.
Faut jeter les bobines,
oui le film est fini,
du temps des gabardines,
faut laisser ton boulot
pour d'autres ouvrieres,
pour d'autres solidaires,
dans d'autres fourmilieres,
a d'autres couturieres.
Y a des ?illets perdus,
pendants aux boutonnieres,
quand les points de couture,
tournent au point de suture.
En ligne les brodeuses,
c'est le temps des chomeuses,
c'est l'heure de rendre la blouse,
de tremper les mouchoirs.
Habillez les jupons,
sur en fichu des pailles,
puisque tous les patrons,
nous laissent sur la paille.
Ma petite couturiere,
elle est pas haute couture,
elle est prete a porter,
le monde a bout de bras.
Ma petite couturiere,
elle connait les mesures,
de mon c?ur eperdu,
la dans la fourmiliere.
Fini le temps des cerises,
des echarpes pour deux,
dire que meme a l'usine,
il faudra dire adieu.
Merci bien mon bon maitre,
merci bien mon monsieur,
de m'en donner toujours,
de quoi pisser par les yeux.
Ils ne parlent pas pour nous,
ils nous vendent l'ame et c'est tout,
ils sont bons qu'a promettre,
et nous bons qu'a nous faire mettre.
Ouais l'aiguille s'est plantee,
dans le c?ur des copines,
jetez les des a coudre,
l'avenir s'est casse.
Les lacets a nos c?urs,
les chaines a nos chevilles,
fini les fleurs en bouton,
planquees dans les bustiers.
Ma petite couturiere,
elle est pas haute couture,
mais faut voir quand elle cout
des ourles a mon c?ur.
Ma petite couturiere,
elle connait les mesures,
de mon c?ur eperdu,
la dans la fourmiliere.
De mon c?ur eperdu,
la dans la fourmiliere.
Ma petite couturiere
Ma petite couturiere
Ma petite couturiere
Ma petite couturiere
Ma petite, ma petite,
Ma petite couturiere !
Ouvriers l'ombre est le c?ur de nos vies qu'on a laissees saigner dans le fond des gouttieres,
Toujours sur les avenues, les revolutionnaires tendent la main a des gens qui n'en pensent pas moins.
Toujours sur le metal hurlant des machines,
A l'usine elle retourne au charbon
Elle retourne a la mine ma jolie figurine elle rassemble et ressert les boulons.
Elle est pas haute couture elle est prete a porter le monde a bout de bras.
Ma petite ouvriere la dans la fourmiliere elle retourne a la lutte.
Puisque tout tourne ici :
oui, oui, a la folie !
Puisque tout tourne ici :
oui, oui, a la folie,
oui, oui, oui, a la folie, a la folie,
oui, oui, oui, a la folie, a la folie...
Dans le suppot bourgeois,
si c'est plutot Versailles,
qui fait la rebellion,
rock'n'roll de grand-mere,
ouais si c'est pas l'epoque,
ou revent des camarades,
O solidaire ami,
si c'est pas la tendance,
si l'epoque est fashion,
tous les soirs au charbon,
quand ca sent la misere,
moi c'est vrai que j'prefere
toujours sur la machine,
ma petite couturiere,
elle ressert les boulons.
Dire qu'on en vient a r'gretter,
le travail a la chaine,
pour des pays plus chauds,
pour des pays moins chers,
pour des pays plus beaux
Ouvriere s'est perdue,
cherche reconversion,
le patron a ferme,
tous les champs de coton !
Le patron a ferme,
tous les champs de coton !
Le patron, le patron, le patron.
Ouais eh eh eh eh...
(Merci a Charlotte pour cettes paroles)
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