Paroles: Daniel Bélanger. Round 1.
Pugiliste sans talent,
sans nul autre dessein
que de prendre le moins
de coups de gant
sur mon nez rouge comme l'enfer
je danse sur le ring comme si je savais le faire
observez bien sous mon front
s'exorbitent des yeux tout bons
je suis le grand des grands faire-valoir,
j'encaisse dans mon foie du mal dans un tiroir
et pour un morceau de sou, j'avale des coups
et par les soirs, comme dans un verre
je bois du nul, balbutiant ?Notre Pere?
et je danse,
et je danse...danser, danser...
Et dans le temps de le rire,
je tomberai la dans le combat,
on me fera un compte de dix
et je vais souffrir sans pleurer,
cherchant le vin et le calice
martyrise, indignise
sombrant en son precipice
qu'est-ce que le l'homme est fonce
non mais qu'est-ce que l'homme est triste.
Pour avoir vu si souvent
d'aussi pres le plancher
je pourrais etre (tant pis)
dans un magasin vendeur de tapis
Aujourd'hui redebout,
presque frais et digne,
j'avance fier mais surtout
le ding fait ding...
Alors assis dans le coin aigre
d'un paradis ridicule,
on m'asperge de vinaigre
et on m'aere les testicules
on me fait cracher dans un bol
on m'aplatit le visage
je crache en levant du sol
tellement je crache mon age.
Des souvenirs me jaillissent
du crane jusqu'aux membres inferieurs,
ca pete comme du mais
ca boum comme du c?ur
ils me rappellent que je plisse
derriere le temps qui passe
me ramenent a moi dans le supplice
du perdant qui s'encrasse
sans nul autre dessein
que de prendre le moins
de coups de gant
sur mon nez rouge comme l'enfer
je danse sur le ring comme si je savais le faire
observez bien sous mon front
s'exorbitent des yeux tout bons
je suis le grand des grands faire-valoir,
j'encaisse dans mon foie du mal dans un tiroir
et pour un morceau de sou, j'avale des coups
et par les soirs, comme dans un verre
je bois du nul, balbutiant ?Notre Pere?
et je danse,
et je danse...danser, danser...
Et dans le temps de le rire,
je tomberai la dans le combat,
on me fera un compte de dix
et je vais souffrir sans pleurer,
cherchant le vin et le calice
martyrise, indignise
sombrant en son precipice
qu'est-ce que le l'homme est fonce
non mais qu'est-ce que l'homme est triste.
Pour avoir vu si souvent
d'aussi pres le plancher
je pourrais etre (tant pis)
dans un magasin vendeur de tapis
Aujourd'hui redebout,
presque frais et digne,
j'avance fier mais surtout
le ding fait ding...
Alors assis dans le coin aigre
d'un paradis ridicule,
on m'asperge de vinaigre
et on m'aere les testicules
on me fait cracher dans un bol
on m'aplatit le visage
je crache en levant du sol
tellement je crache mon age.
Des souvenirs me jaillissent
du crane jusqu'aux membres inferieurs,
ca pete comme du mais
ca boum comme du c?ur
ils me rappellent que je plisse
derriere le temps qui passe
me ramenent a moi dans le supplice
du perdant qui s'encrasse
Daniel Bélanger
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