Paroles: Jean Ferrat. Un Jour Un Jour.
Tout ce que l'homme fut de grand et de sublime
Sa protestation ses chants et ses heros
Au-dessus de ce corps et contre ses bourreaux
A Grenade aujourd'hui surgit devant le crime
Et cette bouche absente et Lorca qui s'est tu
Emplissant tout a coup l'univers de silence
Contre les violents tourne la violence
Dieu le fracas que fait un poete qu'on tue
Un jour pourtant, un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme, un jour de feuillages au front
Un jour d'epaule nue ou les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Ah je desesperais de mes freres sauvages
Je voyais, je voyais l'avenir a genoux
La Bete triomphante et la pierre sur nous
Et le feu des soldats porte sur nos rivages
Quoi toujours ce serait par atroce marche
Un partage incessant que se font de la terre
Entre eux ces assassins que craignent les pantheres
Et dont tremble un poignard quand leur main l'a touche
Un jour pourtant, un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme, un jour de feuillages au front
Un jour d'epaule nue ou les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Quoi toujours ce serait la guerre, la querelle
Des manieres de rois et des fronts prosternes
Et l'enfant de la femme inutilement ne
Les bles dechiquetes toujours des sauterelles
Quoi les bagnes toujours et la chair sous la roue
Le massacre toujours justifie d'idoles
Aux cadavres jetes ce manteau de paroles
Le baillon pour la bouche et pour la main le clou
Un jour pourtant, un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme, un jour de feuillages au front
Un jour d'epaule nue ou les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Sa protestation ses chants et ses heros
Au-dessus de ce corps et contre ses bourreaux
A Grenade aujourd'hui surgit devant le crime
Et cette bouche absente et Lorca qui s'est tu
Emplissant tout a coup l'univers de silence
Contre les violents tourne la violence
Dieu le fracas que fait un poete qu'on tue
Un jour pourtant, un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme, un jour de feuillages au front
Un jour d'epaule nue ou les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Ah je desesperais de mes freres sauvages
Je voyais, je voyais l'avenir a genoux
La Bete triomphante et la pierre sur nous
Et le feu des soldats porte sur nos rivages
Quoi toujours ce serait par atroce marche
Un partage incessant que se font de la terre
Entre eux ces assassins que craignent les pantheres
Et dont tremble un poignard quand leur main l'a touche
Un jour pourtant, un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme, un jour de feuillages au front
Un jour d'epaule nue ou les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Quoi toujours ce serait la guerre, la querelle
Des manieres de rois et des fronts prosternes
Et l'enfant de la femme inutilement ne
Les bles dechiquetes toujours des sauterelles
Quoi les bagnes toujours et la chair sous la roue
Le massacre toujours justifie d'idoles
Aux cadavres jetes ce manteau de paroles
Le baillon pour la bouche et pour la main le clou
Un jour pourtant, un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme, un jour de feuillages au front
Un jour d'epaule nue ou les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
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