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Paroles: Michel Jonasz. La Nouvelle Vie. Les éponges Mouillées.


Ils sont sur les eponges mouillees du temps qui passe
Ces baisers qu'on voulait donner et qui s'effacent
S'envolent au gre des courants d'air et des zephyrs
Et n'ont dure que l'instant d'un demi-soupir

Une ombre un soir l'ai-je oublie ou est-ce un reve
Un jeu d'enfant dans l'adolescence qui s'acheve
Une vision du passe autour de moi voltige
Comme les tulles d'une fenetre ouverte sur le vertige

Et c'est une femme qui marche et je n'l'ai pas suivi
Le sable ne garde aucune trace des amants desunis
Sur des plages encombrees par les jours qui s'allongent

Ils sont sur les eponges mouillees du temps qui passe
Ces baisers qu'on voulait donner et qui s'effacent
Derivent au gre des courants marins nord-nord-est
Et n'ont dure en tout que ce qu'il nous en reste

J'avais tout le courage du monde au soleil couchant
Quand on s'en va des villes quand on revient des champs
On s'est regarde on s'est vu et on s'est rien dit
Et ces mots jamais prononces tombent dans l'oubli

Avec ces etreintes eternelles jamais partagees
Elles sont enfouies sous le sable des sabliers
Sur des plages encombrees par les jours qui s'allongent

Ils sont sur les eponges mouillees du temps qui passe
Ces baisers qu'on voulait donner et qui s'effacent
S'envolent au gre des courants d'air et des zephyrs
Et n'ont dure que l'instant d'un demi-soupir

Ils sont sur les eponges mouillees du temps qui passe
Ces baisers qu'on voulait donner et qui s'effacent
Derivent au gre des courants marins nord-nord-est
Et n'ont dure en tout que c'qu'il nous en reste