Paroles: Michel Jonasz. La Famille.
C'etait pas la ville d'Angouleme
La petite piaule du quatrieme
Mais tout reflechi tout pense
On s'est jamais senti serres
Deux petits momes et deux grandes personnes
Une dizaine d'etes et d'automnes
On a vecu la telle ment bien
A Drancy derriere Pantin
Quand la neige crissait sous les pas
A Noel tout le monde etait la
Chez les grands parents du dimanche
Qu'avaient mis robe et chemise blanche
Et ca sentait le chou farci
Ca sentait l'amour aussi
On avait tous le coeur au chaud
Comme la soupe sur le rechaud
La famille
Ca s'eparpille
Les jeunes s'en vont la ou ca brille
Les vieux s'eteignent comme des brindilles
Pour un rien une peccadille
Ce sont les annees papier de verre
Qui usent l'endroit et l'envers
Et puis ca commence a tiedir
Et puis c'est telle ment dur l'avenir
La vie elle t'etouffe elle t'aspire
Te bouche le nez quand tu respires
On se revoit de temps en temps
On se voit de moins en moins souvent
Et ceux qui ont disparu
Verront jamais les nouveaux venus
La famille
Ca s'eparpille
Les jeunes s'en vont la ou ca brille
Les vieux s'eteignent comme des brindilles
Pour un rien une peccadille
Ce sont les annees papier de verre
Oui usent l'endroit et l'envers
Et pourquoi ca j'en sais rien
Tout ce que je sais ce que je me souviens
On s'aimait bien.
La petite piaule du quatrieme
Mais tout reflechi tout pense
On s'est jamais senti serres
Deux petits momes et deux grandes personnes
Une dizaine d'etes et d'automnes
On a vecu la telle ment bien
A Drancy derriere Pantin
Quand la neige crissait sous les pas
A Noel tout le monde etait la
Chez les grands parents du dimanche
Qu'avaient mis robe et chemise blanche
Et ca sentait le chou farci
Ca sentait l'amour aussi
On avait tous le coeur au chaud
Comme la soupe sur le rechaud
La famille
Ca s'eparpille
Les jeunes s'en vont la ou ca brille
Les vieux s'eteignent comme des brindilles
Pour un rien une peccadille
Ce sont les annees papier de verre
Qui usent l'endroit et l'envers
Et puis ca commence a tiedir
Et puis c'est telle ment dur l'avenir
La vie elle t'etouffe elle t'aspire
Te bouche le nez quand tu respires
On se revoit de temps en temps
On se voit de moins en moins souvent
Et ceux qui ont disparu
Verront jamais les nouveaux venus
La famille
Ca s'eparpille
Les jeunes s'en vont la ou ca brille
Les vieux s'eteignent comme des brindilles
Pour un rien une peccadille
Ce sont les annees papier de verre
Oui usent l'endroit et l'envers
Et pourquoi ca j'en sais rien
Tout ce que je sais ce que je me souviens
On s'aimait bien.
Jonasz, Michel
Jonasz, Michel
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