Paroles: Luke. La Vie Presque. La Cour Des Grands.
Dans la cour il n'y a plus rien
Plus ces balles un peu molles
Qu'on ecrasait sur des murs mitoyens
A des grands-meres presque mortes
Criant a qui voulait l'entendre
Fourrees dans de mauvais destins
Que la vie que l'on tient par la main
Ca deborde... sans avoir digere le festin
Dans la cour il n'y a plus rien
Plus ces jeux sans fracas
Plus ces rires de vauriens
Il n'y a que des batisseurs de remords
De la chair a emploi
Deja soucieux de leur sort
On egorge
On egorge
Car il faudra bien courir ces dames
Il faudra bien s'ouvrir les veines
Pour dire les mots qui vous tannent
En oubliant les parents qui vous aiment
Il faudra bien se construire
Sans oublier de penser a terme
Et puis se serrer la ceinture
Puisqu'il faut arreter les bretelles
On apprendra des phrases assassines qu'on sortira les soirs de malaise
Et puis se noyer dans l'estime
De gens qui vous saignent
Dans tous les cas on en fera des ratures
Et la on sera grand
Il n'y a plus ces maitresses bien en chair
Et leurs levres pedagogues
Qui nous apprennent comment faire
Avec nos mains d'enfants
Pour oublier nos meres
Toujours un peu trop aimantes
Et qui savent pourtant tres bien
Mieux vaut ne pas jouer dans la cour des grands
Car il faudra bien courir ces dames
Il faudra bien s'ouvrir les veines
Pour dire les mots qui vous tannent
En oubliant les parents qui vous aiment
Il faudra bien se construire
Sans oublier de penser a terme
Et puis se serrer la ceinture
Puisqu'il faut arreter les bretelles
On apprendra des phrases assassines qu'on sortira les soirs de malaise
Et puis se noyer dans l'estime
De gens qui vous saignent
Dans tous les cas on en fera des ratures
Et la on sera grand
La Vie Presque
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