Paroles: Marie Cherrier. Le Temps Des Noyaux.
Le vent souffle sur la plaine
il a emporte les armes
l'souffre a laisse place au pollen
mais rodent les cris du vacarme
Y aurait pu y avoir du soleil
c'etait le printemps selon Nivelle
c'etait l'ete selon la haine
les calendes c'est pas leur domaine
Alors la-d'ssus j'rejoint Prevert
l'temps des cerises ce que ca vaut
quand la chair est tombee par terre
demerde-toi avec les noyaux
Sous mes pieds le sol se derobe
j'le sens couler sous mes sandales
c'est le sang chaud comme une etole
que porte l'herbe apres apres la bataille
C'etait pour pas que je m'endorme
sous la chaleur de quelques larmes
mais pour que jamais ne s'envole
ma colere, mon general
Alors la-d'ssus j'rejoint Prevert
l'temps des cerises ce que ca vaut
quand la chair est tombee par terre
demerde-toi avec les noyaux
Vous pouvez bien rire de mes vers
nargant l'enfant qui s'eveille
mais c'etait les fruits de la Terre
et je conchie votre sommeil
Craignez les oiseaux en colere
qui viendront hanter vos tombeaux
pour protester contre les guerres
qu'ont depouille les branches trop tot
Alors la-d'ssus j'rejoint Prevert
l'temps des cerises ce que ca vaut
quand la chair est tombee par terre
demerde-toi avec les moineaux
Ces dames ont un chemin qui mene
a la mort pour les clafoutis
imagine le tronche des gamelles
gare aux quenottes, plantez les p'tits
Aujourd'hui c'est plus votre probleme
aujourd'hui c'est plus votre pays
et c'est plus ce con de Nivelle
mais d'autres noms sonnent l'hallali
Alors la-d'ssus j'rejoint Prevert
l'temps des cerises ce que ca vaut
quand la chair est tombee par terre
demerde-toi avec les noyaux
Le vent a souffle sur la haine
il a emporte les larmes
et la souffrance sur d'autres plaines
malgre les cris, ils ne desarment
(Merci a lesbelettes63 pour cettes paroles)
il a emporte les armes
l'souffre a laisse place au pollen
mais rodent les cris du vacarme
Y aurait pu y avoir du soleil
c'etait le printemps selon Nivelle
c'etait l'ete selon la haine
les calendes c'est pas leur domaine
Alors la-d'ssus j'rejoint Prevert
l'temps des cerises ce que ca vaut
quand la chair est tombee par terre
demerde-toi avec les noyaux
Sous mes pieds le sol se derobe
j'le sens couler sous mes sandales
c'est le sang chaud comme une etole
que porte l'herbe apres apres la bataille
C'etait pour pas que je m'endorme
sous la chaleur de quelques larmes
mais pour que jamais ne s'envole
ma colere, mon general
Alors la-d'ssus j'rejoint Prevert
l'temps des cerises ce que ca vaut
quand la chair est tombee par terre
demerde-toi avec les noyaux
Vous pouvez bien rire de mes vers
nargant l'enfant qui s'eveille
mais c'etait les fruits de la Terre
et je conchie votre sommeil
Craignez les oiseaux en colere
qui viendront hanter vos tombeaux
pour protester contre les guerres
qu'ont depouille les branches trop tot
Alors la-d'ssus j'rejoint Prevert
l'temps des cerises ce que ca vaut
quand la chair est tombee par terre
demerde-toi avec les moineaux
Ces dames ont un chemin qui mene
a la mort pour les clafoutis
imagine le tronche des gamelles
gare aux quenottes, plantez les p'tits
Aujourd'hui c'est plus votre probleme
aujourd'hui c'est plus votre pays
et c'est plus ce con de Nivelle
mais d'autres noms sonnent l'hallali
Alors la-d'ssus j'rejoint Prevert
l'temps des cerises ce que ca vaut
quand la chair est tombee par terre
demerde-toi avec les noyaux
Le vent a souffle sur la haine
il a emporte les larmes
et la souffrance sur d'autres plaines
malgre les cris, ils ne desarment
(Merci a lesbelettes63 pour cettes paroles)
Marie Cherrier
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