Paroles: Marie Cherrier. Tourterelle.
Jamais j'te l'pardonnerai, megere,
D'me pourrir a vingt ans
Va-t'en loin, reste derriere
Qu'je n'te voie avant longtemps !
Trop de monde dans tes oeilleres
Et si je resiste souvent
Aujourd'hui, y a rien a faire
Mes yeux laissent couler le temps
Vous rirez de cette affaire
Vous direz "L'destin vraiment..."
R'gardez mon p'tit bonheur d'hier
S'est raccroche aux cornes de Pan
Mes pas de danse dans l'aube claire,
Mes insouciances dans l'firmament
Se r'trouvent a la Salpetriere
Des corps de science repugnants
Au grand jamais, tourterelle,
Ne te pose sur le bitume
Car pour un peu le soleil
L'aura chauffe, gare a tes plumes !
Tourterelle,
Ne te pose sur le bitume
Car pour un peu le soleil
L'aura chauffe, gare a tes plumes !
De toi je n'attends pas de treve
Tu ne cherches qu'a casser mes reves
J'me fais un monde de menestrelle
D'bonheur, d'espoir, et la, tu m'reveilles
Et puis tu viens t'coller a moi
Commences a alourdir mes pas
Me fais comprendre que c'est bien beau
Mais qu'en fait j'suis pas un oiseau
Alors, je redescends du ciel
Et c'est ici que tu m'apprends
Qu'tout c'que je voyais comme etincelles
Ne sont qu'des trous noirs deprimants
Qu'des gens corbeaux ou hirondelles
Qui volaient avec moi avant,
Depuis qu'tu as cloue leurs ailes,
Font triste route, la peur les prend
Ils emmerdent le monde, s'ennuient
Mais moi, j'veux pas finir comme ca
Rassemble tes forces car encore aujourd'hui
L'est pas ne l'jour ou tu m'auras
Envole-toi, tourterelle,
Tu ne peses plus lourd qu'une plume
Envole-toi plus haut que l'ciel
Te rechauffer pres de la lune,
Tourterelle,
Tu ne peses plus lourd qu'une plume
Envole-toi plus haut que l'ciel
Te rechauffer pres de la lune
Envole-toi
Envole-toi
D'me pourrir a vingt ans
Va-t'en loin, reste derriere
Qu'je n'te voie avant longtemps !
Trop de monde dans tes oeilleres
Et si je resiste souvent
Aujourd'hui, y a rien a faire
Mes yeux laissent couler le temps
Vous rirez de cette affaire
Vous direz "L'destin vraiment..."
R'gardez mon p'tit bonheur d'hier
S'est raccroche aux cornes de Pan
Mes pas de danse dans l'aube claire,
Mes insouciances dans l'firmament
Se r'trouvent a la Salpetriere
Des corps de science repugnants
Au grand jamais, tourterelle,
Ne te pose sur le bitume
Car pour un peu le soleil
L'aura chauffe, gare a tes plumes !
Tourterelle,
Ne te pose sur le bitume
Car pour un peu le soleil
L'aura chauffe, gare a tes plumes !
De toi je n'attends pas de treve
Tu ne cherches qu'a casser mes reves
J'me fais un monde de menestrelle
D'bonheur, d'espoir, et la, tu m'reveilles
Et puis tu viens t'coller a moi
Commences a alourdir mes pas
Me fais comprendre que c'est bien beau
Mais qu'en fait j'suis pas un oiseau
Alors, je redescends du ciel
Et c'est ici que tu m'apprends
Qu'tout c'que je voyais comme etincelles
Ne sont qu'des trous noirs deprimants
Qu'des gens corbeaux ou hirondelles
Qui volaient avec moi avant,
Depuis qu'tu as cloue leurs ailes,
Font triste route, la peur les prend
Ils emmerdent le monde, s'ennuient
Mais moi, j'veux pas finir comme ca
Rassemble tes forces car encore aujourd'hui
L'est pas ne l'jour ou tu m'auras
Envole-toi, tourterelle,
Tu ne peses plus lourd qu'une plume
Envole-toi plus haut que l'ciel
Te rechauffer pres de la lune,
Tourterelle,
Tu ne peses plus lourd qu'une plume
Envole-toi plus haut que l'ciel
Te rechauffer pres de la lune
Envole-toi
Envole-toi
Marie Cherrier
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