Paroles: Edith Piaf. Paris-méditerranée.
C'est une aventure bizarre.
Comme le train quittait la gare,
L'homme a bondi dans le couloir
Et, le front contre la portiere,
Il regardait fuir la lumiere
De Paris mourant dans le soir.
Un train dans la nuit vous emporte.
Derriere soi, des amours mortes,
Mais l'on voudrait aimer encor.
La banlieue triste qui s'ennuie
Defilait morne sous la pluie...
Il regardait toujours dehors.
Le train roulait dans la nuit sombre.
L'homme, deja, n'etait qu'une ombre,
Et d'etre seule j'avais froid.
S'il a parle... qu'a-t-il pu dire ?...
Je ne revois que son sourire
Quand il vint s'asseoir pres de moi.
Un train dans la nuit vous emporte.
Derriere soi, des amours mortes,
Et dans le c?ur un vague ennui.
Alors sa main a pris la mienne,
Et j'avais peur que le jour vienne...
J'etais si bien tout contre lui.
Lorsque je me suis eveillee
Dans une gare ensoleillee,
L'inconnu sautait sur le quai.
Alors des hommes l'entourerent
Et, tete basse, ils l'emmenerent.
Tandis que le train repartait,
J'ai regarde par la portiere
Comme en un geste de priere.
L'homme vers moi tendait les mains.
Le soleil redoublait ma peine
Et faisait miroiter des chaines...
C'etait peut-etre un assassin.
Il y a des gens bizarres
Dans les trains et dans les gares
Comme le train quittait la gare,
L'homme a bondi dans le couloir
Et, le front contre la portiere,
Il regardait fuir la lumiere
De Paris mourant dans le soir.
Un train dans la nuit vous emporte.
Derriere soi, des amours mortes,
Mais l'on voudrait aimer encor.
La banlieue triste qui s'ennuie
Defilait morne sous la pluie...
Il regardait toujours dehors.
Le train roulait dans la nuit sombre.
L'homme, deja, n'etait qu'une ombre,
Et d'etre seule j'avais froid.
S'il a parle... qu'a-t-il pu dire ?...
Je ne revois que son sourire
Quand il vint s'asseoir pres de moi.
Un train dans la nuit vous emporte.
Derriere soi, des amours mortes,
Et dans le c?ur un vague ennui.
Alors sa main a pris la mienne,
Et j'avais peur que le jour vienne...
J'etais si bien tout contre lui.
Lorsque je me suis eveillee
Dans une gare ensoleillee,
L'inconnu sautait sur le quai.
Alors des hommes l'entourerent
Et, tete basse, ils l'emmenerent.
Tandis que le train repartait,
J'ai regarde par la portiere
Comme en un geste de priere.
L'homme vers moi tendait les mains.
Le soleil redoublait ma peine
Et faisait miroiter des chaines...
C'etait peut-etre un assassin.
Il y a des gens bizarres
Dans les trains et dans les gares
Piaf, Edith
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