Paroles: Robert Charlebois. Immensément. Le Chercheur D'Or.
Je vois des silences qu'il faut que je chante
Un vieux blues noir dans mes nuits blanches
Je vois des amours qui perdent leur sens
Beaucoup de soupirs, beaucoup d'absences
Je vois des fantomes qui nous defoncent
Sont la dans le fond depuis l'enfance
Ca fait trop mal c'est comme mourir
Faut se dire les choses qu'il faut pas dire
Je vois des images de quand j'etais petit
De mon ancienne blonde au coin de Fleury
Puis des toujours j'en ai trop dit
Dans la petite chambre au pied du lit
J'aimerais parler je savais comment
J'etais Cyrano et Don Juan
Je vois des portraits sepia de mon pere
Un premier de classe qui a bu trop de biere
C'etait Canadair puis l'aviation
Mais lui, y etait mon porte-avions
Je vois des images de Polydor
Mon grand-pere, le chercheur d'or
Rigaud, Floride Californie
Y a fini dans un trois-et-demi
Dans mon album de photos jaunies
Je vois sourire mes amis sous le vernis
Puis des jamais j'en ai trop dit
En refaisant le monde au bout de la nuit
J'aime pus parler, je sais pus comment
J'envie Cyrano et Don Juan
Je vois des silences qu'il faut que je chante
Un vieux blues noir dans mes nuits blanches
Je vois des amours qui perdent leur sens
Beaucoup de soupirs, beaucoup d'absences
Je vois des images de notre vie
Y'a des urgences, y a des envies
Des jamais, j'en ai trop dit
Toujours j'en ai trop dit
J'en ai trop dit
Robert Charlebois
Immensément