Paroles: Stupeflip. Le Spleen Des Petits.
Refrain :
Le spleen des petits a l'ecole, ca les rend marteau,
Peu d'chance de s'en sortir s'ils en ont marre tot,
Deja en CP ils s'ecrasaient devant les costauds,
Et dans ce panier d'crabes, les plus forts seront des tourteaux
Le spleen des petits a l'ecole, ca les rend marteau,
Peu d'chance de s'en sortir s'ils en ont marre tot,
Plus dure sera la chute, attention, passage a niveau,
C'est chaud quand ils voient qu'papa sera pas au niveau.
Couplet :
Les feuilles mortes sont tombees, couleur ocre-orange, absorbe par cette image le petit marche dans les peaux d'oranges, sa cagoule gondole sous la pluie, tout trempe, dans sa poche des billes et quelques Kiri ecrases, il en raz l'bol de raz l'bol, il est frigorifie, l'odeur humide des feuilles mortes qui lui chatouille le nez, il est tout p'tit, pourtant le spleen a fait son entree, sombre apres midi et dans sa tete, tout s'est embrouille. Il sait pas si maman c'est a quatre heures ou a cinq heures et demi, il sait pas pourquoi la dame est mechante a la garderie, il emporte avec lui quelques bonbecs et des choco-reves, l'ecorce des arbres est trop dure pour faire couler la seve.
Au refrain
Couplet :
Le ciel s'obscurcit, il croque dans un pepito, il fait presque nuit, une lumiere glauque dans le preau, ca souffle, alors il s'emmitoufle, il sent meme plus le sent meme plus le vent qui siffle, les poings serres dans ses moufles, il morfle, pense un peu a goldorak, des miettes de pain au chocolat durcies dans son anorak, il veut s'echapper, voudrait qu'maman vienne le chercher, il cherche l'entree priant qu'elle n'ait pas oublie, dans la cour, c'est crade, odeur d'orange et de pourriture, les feuilles mortes, glissantes, gluantes, sous ses chaussures, les cris des autres l'agressent, serre les dents et snobe les costauds, il est sept heures et demi, toujours personne dans le preau.
Au refrain :
{passage instrumental}
Pont :
Il a triste mine quand il deboule a la cantine, les autres petits font des batailles avec des clementines, le chef de table, c'est un grand blond qui l'embete, celui qui dans les arbres lui avait perche sa casquette, il s'acharne sur le p'tit, qui lui a jamais rien fait, a la recre, c'est moqueries, meme a la balle au prisonnier, c'est la tete de turc le genre qu'on course dans le parc, avec un pull trop grand, qu'a tellement peur des clowns au cirque, a l'ecole, pour lui c'est l'humiliation, en 6eme ca sera "the wall" et commencera la selection, il serre encore les dents mais tiendra pas dans cette violence, son petit coeur etait pur mais maintenant il crie "vengeance".
(Merci a Cyclomoteur pour cettes paroles)
Le spleen des petits a l'ecole, ca les rend marteau,
Peu d'chance de s'en sortir s'ils en ont marre tot,
Deja en CP ils s'ecrasaient devant les costauds,
Et dans ce panier d'crabes, les plus forts seront des tourteaux
Le spleen des petits a l'ecole, ca les rend marteau,
Peu d'chance de s'en sortir s'ils en ont marre tot,
Plus dure sera la chute, attention, passage a niveau,
C'est chaud quand ils voient qu'papa sera pas au niveau.
Couplet :
Les feuilles mortes sont tombees, couleur ocre-orange, absorbe par cette image le petit marche dans les peaux d'oranges, sa cagoule gondole sous la pluie, tout trempe, dans sa poche des billes et quelques Kiri ecrases, il en raz l'bol de raz l'bol, il est frigorifie, l'odeur humide des feuilles mortes qui lui chatouille le nez, il est tout p'tit, pourtant le spleen a fait son entree, sombre apres midi et dans sa tete, tout s'est embrouille. Il sait pas si maman c'est a quatre heures ou a cinq heures et demi, il sait pas pourquoi la dame est mechante a la garderie, il emporte avec lui quelques bonbecs et des choco-reves, l'ecorce des arbres est trop dure pour faire couler la seve.
Au refrain
Couplet :
Le ciel s'obscurcit, il croque dans un pepito, il fait presque nuit, une lumiere glauque dans le preau, ca souffle, alors il s'emmitoufle, il sent meme plus le sent meme plus le vent qui siffle, les poings serres dans ses moufles, il morfle, pense un peu a goldorak, des miettes de pain au chocolat durcies dans son anorak, il veut s'echapper, voudrait qu'maman vienne le chercher, il cherche l'entree priant qu'elle n'ait pas oublie, dans la cour, c'est crade, odeur d'orange et de pourriture, les feuilles mortes, glissantes, gluantes, sous ses chaussures, les cris des autres l'agressent, serre les dents et snobe les costauds, il est sept heures et demi, toujours personne dans le preau.
Au refrain :
{passage instrumental}
Pont :
Il a triste mine quand il deboule a la cantine, les autres petits font des batailles avec des clementines, le chef de table, c'est un grand blond qui l'embete, celui qui dans les arbres lui avait perche sa casquette, il s'acharne sur le p'tit, qui lui a jamais rien fait, a la recre, c'est moqueries, meme a la balle au prisonnier, c'est la tete de turc le genre qu'on course dans le parc, avec un pull trop grand, qu'a tellement peur des clowns au cirque, a l'ecole, pour lui c'est l'humiliation, en 6eme ca sera "the wall" et commencera la selection, il serre encore les dents mais tiendra pas dans cette violence, son petit coeur etait pur mais maintenant il crie "vengeance".
(Merci a Cyclomoteur pour cettes paroles)
Stupeflip
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