Paroles: Thiéfaine. Fièvre Résurrectionnelle.
Sous un brouillard d'acier
dans les banlieues d'Izmir, de Suse ou Sant-fe
6 milliards de pantins au bout de la lumiere
qui se mettent a rever d'un nouvel univers
mais toi tu restes ailleurs dans un buzz immortel
a fabriquer des leurres en fleurs artificielles
pour les mendiants qui prient les dieux & les chimeres
les trafiquants d'espoir aux sorties des vestiaires
je t'aime & je t'attends a l'ombre de mes reves
je t'aime & je t'attends & le soleil se leve
& le soleil...
Dans un rideau de feu
dans les banlieus d'Auckland, de Cuzco ou Montreux
6 milliards de fantomes qui cherchent la sortie
avec des sonotones & des cannes assorties
mais toi tu viens d'ailleurs, d'une etrange spirale
d'un maelstrom unique dans la breche spatiale
avec autour du cou des cordes de piano
& au poignet des clous pour taper le mambo
je t'aime & je t'attends a l'ombre de mes reves
je t'aime & je t'attends & le soleil se leve
& le soleil...
Dans son plasma feerique
dans les banlieus d'Hanoi, de Sfax ou de Munich
6 milliards de lepreux qui cherchent leur pitance
dans les rues de l'amour en suivant la cadence
mais toi tu cherches ailleurs les spasmes elementaires
qui traduisent nos pensees comme on traduit Homere
& tu m'aaprends les vers d'Anna Akhmatova
pendant que je te joue Cage a l'harmonica
je t'aime & je t'attends a l'ombre de mes reves
je t'aime & je t'attends & le soleil se leve
& le soleil...
Ivre de ses vieux ors
dans les balieux d'Angkor, d'Oz ou d'Oulan Bator
6 milliards de paumes levant la tete au ciel
pour y chercher l'erreur dans un vol d'hirondelles
mais toi tu planes ailleurs sur des nuages flous
dans de faux arcs-en-ciel vibrant de sables mous
tu chantes des arias d'espoir universel
pour faire que le soleil se leve sur nos e-mails
je t'aime & je t'attends a l'ombre de mes reves
je t'aime & je t'attends & le soleil se leve
& le soleil...
la-bas sur l'horizon
venant d'Helipolis en jouant Hyperion
6 milliards de groupies qui l'attendent hysteriques
dans le stade au jour j en brouillant la musique
mais toi tu squattes ailleurs dans un desert de pluie
en attendant les heures plus fraiches de la nuit
& tu me fais danser la-haut sur ta colline
dans ton souffle ethere de douceurs feminines
je t'aime & je te veux a l'ombre de mes reves
je t'aime & je te veux & le soleil se leve.
(Merci a enexral pour cettes paroles)
dans les banlieues d'Izmir, de Suse ou Sant-fe
6 milliards de pantins au bout de la lumiere
qui se mettent a rever d'un nouvel univers
mais toi tu restes ailleurs dans un buzz immortel
a fabriquer des leurres en fleurs artificielles
pour les mendiants qui prient les dieux & les chimeres
les trafiquants d'espoir aux sorties des vestiaires
je t'aime & je t'attends a l'ombre de mes reves
je t'aime & je t'attends & le soleil se leve
& le soleil...
Dans un rideau de feu
dans les banlieus d'Auckland, de Cuzco ou Montreux
6 milliards de fantomes qui cherchent la sortie
avec des sonotones & des cannes assorties
mais toi tu viens d'ailleurs, d'une etrange spirale
d'un maelstrom unique dans la breche spatiale
avec autour du cou des cordes de piano
& au poignet des clous pour taper le mambo
je t'aime & je t'attends a l'ombre de mes reves
je t'aime & je t'attends & le soleil se leve
& le soleil...
Dans son plasma feerique
dans les banlieus d'Hanoi, de Sfax ou de Munich
6 milliards de lepreux qui cherchent leur pitance
dans les rues de l'amour en suivant la cadence
mais toi tu cherches ailleurs les spasmes elementaires
qui traduisent nos pensees comme on traduit Homere
& tu m'aaprends les vers d'Anna Akhmatova
pendant que je te joue Cage a l'harmonica
je t'aime & je t'attends a l'ombre de mes reves
je t'aime & je t'attends & le soleil se leve
& le soleil...
Ivre de ses vieux ors
dans les balieux d'Angkor, d'Oz ou d'Oulan Bator
6 milliards de paumes levant la tete au ciel
pour y chercher l'erreur dans un vol d'hirondelles
mais toi tu planes ailleurs sur des nuages flous
dans de faux arcs-en-ciel vibrant de sables mous
tu chantes des arias d'espoir universel
pour faire que le soleil se leve sur nos e-mails
je t'aime & je t'attends a l'ombre de mes reves
je t'aime & je t'attends & le soleil se leve
& le soleil...
la-bas sur l'horizon
venant d'Helipolis en jouant Hyperion
6 milliards de groupies qui l'attendent hysteriques
dans le stade au jour j en brouillant la musique
mais toi tu squattes ailleurs dans un desert de pluie
en attendant les heures plus fraiches de la nuit
& tu me fais danser la-haut sur ta colline
dans ton souffle ethere de douceurs feminines
je t'aime & je te veux a l'ombre de mes reves
je t'aime & je te veux & le soleil se leve.
(Merci a enexral pour cettes paroles)
Thiéfaine
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