Paroles: Thomas Fersen. La Cigale Des Grands Jours. La Chauve-souris.
Une chauve-souris
Aimait un parapluie,
Un grand parapluie noir
Decoupe dans la nuit,
Par gout de desespoir
Car tout glissait sur lui,
Une chauve-souris
Aimait un parapluie (bis).
Elle marchait au radar,
Le sommeil l'avait fuie,
Elle voulait s'mettre a boire,
Se jeter au fond d'un puits.
Une chauve-souris
Aimait un parapluie,
Un grand parapluie noir
Decoupe dans la nuit (bis).
Sans jamais s'emouvoir
Pour cette chauve-souris,
Le grand parapluie noir
Sortait de son etui.
Il prenait sous son aile
Soin d'une belle de nuit
Qui, boulevard Saint-Marcel,
Le nourrissait de pluie.
Puis le grand accessoire
Se mit a voyager
Dans son bel habit noir,
Son habit noir de jais.
Apres les palabres,
Pour faire un peu d'osier,
Un avaleur de sabres
Le mit dans son gosier (bis).
A un acrobate,
Servit de balancier,
Un vendeur de cravates
Le prit comme associe,
Puis il se deplia
Sur une permanente,
Puis il se deplia
Car il pleuvait sur Nantes (bis).
Une chauve-souris
Demoiselle de la nuit,
Une chauve-souris,
Aimait un parapluie.
Elle vint chercher l'oubli
Au fond d'un vieux manoir
Ou elle mourrait d'ennui
Pendant que le parapluie
Menait au Pere-Lachaise
Une vie de baton d'chaise.
Un jour de mauvais temps,
Un jour de mauvais temps,
Un brusque coup de vent
lui mit les pieds devant.
On le laissa pour mort
Dans quelque caniveau,
On le laissa pour mort
Avec le bec dans l'eau (bis).
En voyant son squelette
Qui faisait sa toilette
Parmi les detritus
Et les denrees foutues,
"C'est la chance qui m'sourit !"
Hurla la chauve-souris,
"Je le croyais perdu,
Le manche est revenu (bis)".
Riant comme une baleine
Pleurant comme une madeleine,
Une chauve-souris
Aimait un parapluie.
Ils allerent se dire oui
Dans l'grenier d'la mairie,
Une chauve-souris
Aimait un parapluie (bis)
Thomas Fersen
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