Une Ostendaise Pleure sur sa chaise Le chat soupese Son poids d'amour Dans le silence Son chagrin danse Et les vieux pensent Chacun son tour A la cuisine
L'enfance Qui peut nous dire quand ca finit Qui peut nous dire quand ca commence C'est rien avec de l'imprudence C'est tout ce qui n'est pas ecrit L'
On n'oublie rien de rien On n'oublie rien du tout On n'oublie rien de rien On s'habitue c'est tout Ni ces departs ni ces navires Ni ces voyages qui nous
Pour un peu de tendresse Je donnerais les diamants Que le diable caresse Dans mes coffres d'argent Pourquoi crois-tu la belle Que les marins au port Vident
Les soirs ou je suis argentin Je m'offre quelques argentines Quite a cueillir dans les vitrines Des jolis quartiers d'Amsterdam Des lianes qui auraient
On est deux mon amour Et l'amour chante et rit Mais a la mort du jour Dans les draps de l'ennui On se retrouve seul On est dix a defendre Les vivants
Au premier temps de la valse Toute seule tu souris deja Au premier temps de la valse Je suis seul mais je t'apercois Et Paris qui bat la mesure Paris
Ne me quitte pas Il faut oublier Tout peut s'oublier Qui s'enfuit deja Oublier le temps Des malentendus Et le temps perdu A savoir comment Oublier ces
Ay Marieke Marieke je t'aimais tant Entre les tours de Bruges et Gand Ay Marieke Marieke il y a longtemps Entre les tours de Bruges et Gand Zonder liefde
Quand je s'rai vieux Je s'rai insup' portable Sauf pour mon lit Et mon maigre passe Mon chien s'ra mort Ma barbe sera minable Toutes mes morues M'auront
Adieu l'Emile je t'aimais bien Adieu l'Emile je t'aimais bien tu sais On a chante les memes vins On a chante les memes filles On a chante les memes chagrins
Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague Et des vagues de dunes pour arreter les vagues Et de vagues rochers que les marees depassent Et qui ont
C'est le plus vieux tango du monde Celui que les tetes blondes Anonnent comme une ronde En apprenant leur latin C'est le tango du college Qui prend les
Nous etions deux amis et Fanette m'aimait La plage etait deserte et dormait sous juillet Si elles s'en souviennent les vagues vous diront Combien pour
Les fenetres nous guettent Quand notre c?ur s'arrete En croisant Louisette Pour qui brulent nos chairs Les fenetres rigolent Quand elles voient la frivole
La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Sur le fleuve en amont Un coin de ciel brulait La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Et la nuit peu a
Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux Meme riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un c?ur pour