Tu es belle a me bruler Belle a tuer le froid Tu es la flamme entre mes doigts Mais j'aimais une fille Depuis qu'elle m'a quitte Elle ne me quitte plus
Quand d'autres seront morts Pour ecouter encore Tous ces mots que l'on chante Les enfants qu'on fera Seront de ces gens-la Du monde qu'on invente Ils
Dans ton champ de bataille Inutile tout ce froid dans tes yeux C'est un exil un abri silencieux Tes man?uvres ne savent pas mentir Indocile tes soupirs
Des trous beants Comme des fourmilieres ou errent des sans-abris Ou habitaient naguere les gens de Phenicie D'Orient de sang, de genes et langue d'Arabie
C'est la vie Quand l'ete tourne a l'automne Les feuilles a l'hiver se donnent C'est la vie Ton amour Que je guette a tous les vents S'est cache derriere
Bleu C'est la couleur de ma douleur La couleur de toutes les couleurs C'est le plus bleu de tous les bleus C'est la couleur des malheureux. Bleu C'est
{Lui:} Qu'est-ce qui rend l'amour triste ? C'est pas la pluie {Elle:} Mais nos c?urs qui persistent en solitaires Qu'est-ce qui rend l'amour fort ? Si
C'est un soir de pluie, on se quitte Le moment des larmes va bientot venir Cet instant, je le sais, il faut que je l'evite C'est difficile de se retenir
Tu n'as rien vu, qu'un homme qui voulait te prendre Tu n'as rien vu, mes failles, mes pas, mes gestes tendres Rien entendu, quand j'essayais de te comprendre
Je t'ecris d'un hotel Sur vieux papier glace Je n'ai plus de nouvelle de toi J'me sens tomber Dans un coma qui m'enleve J'suis seul a man?uvrer J'te jette
Il est de ces gens qui laissent des traces Au-dela du temps Au-dela du vent qui passe Il est de ces hommes qui de leurs mains Ont enfoui dans la terre
D'hier, je ne retiens pas grand-chose Que quelques papiers defraichis Dans une boite bleue que j'ose A peine tirer de l'oubli J'y avais decrit mes errances
A force de claquer ma vie Entre mots et accords et puis A force de sentimentalite Je ne sais rien apprivoiser Un enfant que j'endormirais S'il m'etait
Je leve mon verre a ta sante Je leve mon verre a ton courage Je bois mon verre pour oublier... Quand on aura tellement change Qu'on n'aura plus l'air