Moi, j'aime trop mon prochain Pour le laisser souffrir... Sans cesse j'lui tends la main, Je l'aide a en finir ! L'argent n'a pas l'odeur De tous ces
Je suis Saddam Hussein Et j'aime qu'on dise Amen A chacun de mes ordres ! Je suis le dictateur, L'homme qui n'a jamais peur De rimer avec desordre !
Je creche Dans une tour Au detour D'une banlieue reche Peinard J'me marre Zzzzzzzz Zig zag rock J'navigue entre les blocs Dans la deche Pour la fraiche
Arriba c'est la corrida La mega-furia d'la raia La bamba En l'honneur D'la visite Des familles En guenilles Faut qu'ca brille ! A l'assaut des frigidaires
Jeunesse ecoutez-moi, Le President vous offre Un beau pal'tot en bois qui vous donn'ra du coffre ! Pour tous les sans-travail qui encombrent nos rues,
Momo s'ecroule crevant de peur La gueule en sang pres de sa meule "Accident ! a dit l'inspecteur, Ma matraque est partie toute seule ! J'vois vraiment
Voyelle ! Consonne ! Voyelle ! Consonne ! Qui osera changer Le grand baril de Minidou Contre deux barils De cette lessive ultra-ripou ? Sacrilege !
Quelle punaise pretendra Ici, la, devant moi Que l'coeur des medinas Aurait battu comme ca La rage mon frere les boules De partout ils deboulent Des banlieues
Hier je suis tombe amoureux Amoureux d'une bombe atomique ! On partira tous les deux Et on payera l'Amerique ! On fusionnera nos atome Dans les cow-boys
Il est midi moins vingt Devant le Crad' Burger, Il commenc' a faire faim Dans mes tripes de chomeur ! Quand c'est question d'bectance, 'Chuis toujour
Au bout d'la nuit quand les bons bourgeois sont au plume Les vieux buveurs, les affreux, les hiboux S'en vont a l'heure claquer leurs dernieres thunes
Le Loire a quitte La Palice Maintenant, tout est bien fini On s'en va vers le Maroni Ou les requins font la police On est sans nom, on n'est plus rien
J'viens d'passer six mois a Fleury En prevance et pas en vacances... C'que j'penses de cett' banlieue pourrie N'est pas destine a l'enfance !... Epinay
Allez les cavs, allez les gourdes Ouvrez vos coeurs et vos esgourdes A ceux qui ont fait rire leur ville Le beton des banlieues serviles Les hommes-torpilles
Sam'di soir en bas d'chez elle, Ca fait deux heures que j'me les gele, Cett' connasse a du s'endormir Et j'sens deja la grippe venir ! Prenant mon courage
Hypnotise d'vant ma tele, J'regardais les informations, Un general me presentait La tout' nouvel' bomb' a neutrons : "Ell' travaille vraiment proprement
je me souviens encore de ma premiere femme elle s'appelait nina. une vraie putain dans l'ame ! la reine des morues de la plaine saint-denis. elle faisait
Papa, comment tu f'sais Pour monter a l'assaut Quand les balles sifflaient Tirees par les feldgrau ? Parc'que moi, des qu'y pleut, Moi je n'veux pas