Compositeurs

Florent Schmitt

Piano
Voix
Orchestre
Mixed chorus
Violon
Piano à quatre mains
Violoncelle
Organ
Alto
Soprano
Pièce
Chanson
Suite
Choruses
Musique religieuse
Secular choruses
Danse
Sacred choruses
Chanson française
Prélude
par popularité

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12 Chants et Basses d'harmonie, Op.81B2 Chansons, Op.182 Chansons, Op.552 Pieces for Harp or Piano, Op.57 (2 Pièces pour harpe ou piano, Op.57)3 Chansons, Op.213 Chants en l'honneur d'Auguste Comte, Op.713 Chants, Op.98 (3 Chants, op.98)3 Chœurs a cappella, Op.403 Danses, Op.863 Duos, Op.1363 Liturgies Joyeuses, Op.1163 Mélodies, Op.43 Pieces (3 Pièces)3 Pièces récréatives, Op.373 Préludes, Op.3 (3 Préludes, opus 3)3 Rapsodies, Op.533 Trios, Op.993 Valses-Nocturnes, Op.314 Lieds, Op.454 Monocantes, Op.1154 Pieces for Piano, Op.46 (4 Pièces pour Piano, Op.46)4 Pieces for Violin and Piano, Op.25 (4 Pièces pour violon et piano, Op.25)4 Poèmes de Ronsard, Op.1005 Motets, Op.60 (5 Motets, Op. 60)5 Pièces, Op.195 Refrains, Op.1326 Chœurs, Op.81a7 Pieces for Piano 4 Hands, Op.15 (7 Pièces pour piano à 4 mains, Op.15)8 Courtes pièces, Op.419 Pieces for Piano, Op.27 (9 pièces pour piano, Op.27)

A

A contre-voix, Op.104A tour d'anches, Op.97 (Un tour d'anches, Op.97)Andante et Scherzo, Op.35Andante religiosoAndantino, Op.30 No.1Antoine et Cléopâtre, Suite No.1, Op.69aAntoine et Cléopâtre, Suite No.2, Op.69b

B

Ballade de la Neige, Op.6

C

Chaîne Brisée, Op.87Chansons à quatre voix, Op.39Chant de guerre, Op.63Chant du Soir, Op.7Chant élégiaque, Op.24Chants Alizés, Op.125Clavecin obtempérant, Op.107Conseil tenu par les rats, Op.123Crépuscules, Op.56

D

Danse d'Abisag, Op.75Danse des Devadasis, Op.47Dionysiaques, Op.62Domine, Dominus Noster, Op.119

E

En bonnes voix, Op.91Enfants, Op.94Et Pan, au fond des blés lunaires, s'accouda

F

Fables sans morales, Op.130Feuillets de voyage, Op.26Final, Op.77Flute Quartet, Op.106Fonctionnaire MCMXII, Op.74

H

Habeyssée, Op.110Hasards, Op.96Hommage sur le nom de Gabriel Fauré, Op.72Humoresques, Op.43Hymne à l'Eté, Op.61

I

In Memoriam, Op.72Introït, récit et congé, Op.113

J

Janiana, Op.101

K

Kermesse-Valse, Op.80Kérob-shal, Op.67 (Kerob-shal, Op.67)

L

La retardée, Op.90 No.3 (La retardée, op.90 n ° 3)La tête de Kenwarc'h, Op.114La Tragédie de SaloméLaudate, pueri, Dominum, Op.126Le chant de la nuit, Op.120Le palais hanté, Op.49Le petit elfe Ferme-l'oeil, Op.73Légende, Op.66Les barques, Op.8LiedLied et Scherzo, Op.54

M

Marche du 163 R.I., Op.48bMarche nuptiale, Op.108Messe en quatre parties, Op.138Mirages, Op.70Musique sur l'eau, Op.33Musiques de plein air, Op.44Musiques foraines, Op.22Musiques intimes, Op.16Musiques Intimes, Op.29

N

Nuits romaines, Op.23

O

Ombres, Op.64Oremus pro Pontifice, Op.127Oriane et le Prince d'Amour, Op.83

P

Petites musiques, Op.32Piano Quintet, Op.51 (Quintette pour piano, Op.51)Pièces romantiques, Op.42Pour presque tous les temps, Op.134Prélude in E-flat major (Prélude en mi bémol majeur)Prélude, Op.11Psaume CXII, Op.135Psaume XLVII, Op.38Pupazzi, Op.36

Q

Quinque cantus, Op.121

R

Reflets d'Allemagne, Op.28Rêves, Op.65Ritournelle, Op.2 No.2 bisRonde burlesque, Op.78 (Burlesque Ronde, Op.78)

S

Salammbô, Op.76Saxophone Quartet, Op.102Scènes de la vie moyenne, Op.124Scherzo Vif, Op.59Scherzo-pastorale, Op.17Sélamlik, Op.48 No.1 (Selamlik, Op.48 No.1)Sémiramis, Op.14SérénadeSmall gestures, Op.92 (Petits gestes, Op.92)Soirs, Op.5Sonate libre, Op.68Sonatine en trio, Op.85Songe de Coppélius, Op.30 No.11String Quartet, Op.112 (Quatuor à cordes, Op.112)String Trio, Op.105Suite en Rocaille, Op.84Suite for Flute and Piano, Op.129 (Suite pour flûte et piano, Op.129)Suite for Trumpet and Piano, Op.133 (Suite pour trompette et piano, op.133)Suite sans esprit de suite, Op.89Sur cinq notes, Op.34 (Notes sur la Cinq, Op.34)Symphonie concertante, Op.82Symphony No.2, Op.137

T

Tombeau de Paul DukasTristesse au jardin, Op.52

U

Une semaine du petit elfe Ferme-l'Oeil, Op.58

V

Vocalise étude, Op.30

Ç

Çançunik, Op.79
Wikipedia
Florent Schmitt est un compositeur français, né à Blâmont le 28 septembre 1870 et mort à Neuilly-sur-Seine le 17 août 1958.
Florent Schmitt étudia à Nancy puis au Conservatoire de Paris où il fut élève de Massenet et Fauré. En 1900, après 3 tentatives, il reçut le Premier Grand Prix de Rome pour sa cantate Sémiramis. En 1904, Schmitt acheva son grandiose et tonitruant Psaume XLVII, qui lui valut le succès lors de sa création. Pour Norbert Dufourcq, « l’apparition en 1906 du Psaume XLVII a été l’événement le plus important de la musique française depuis Pelléas. » L’humour vache du Sanglier des Ardennes (son surnom), libre et franc voire rude, et sa facétie à la Satie, avec qui il était ami, s’exprimaient aussi en titres mystificateurs : Suite en rocailles, Çançunik, Suite sans esprit de suite, Fonctionnaire MCMXII inaction musicale, Sonate libre en deux parties enchaînées, Habeyssée, etc.
Présent à Toul en 1915, il fait l'objet d'un portrait cubiste par Albert Gleizes intitulé Le Chant de guerre.
Marqué dans sa jeunesse par les mouvements symboliste et impressionniste autant que par Chopin, il développa une esthétique opulente, appuyée sur un savant contrepoint. L’emploi d’effets de percussion primitive l’apparente avant la lettre aux recherches de la musique russe moderne. Son art sans demi-teinte fut à l’image de son caractère dont l’esprit caustique n’excluait nullement la bienveillance. En 1924, la création à l’Opéra du ballet Le Petit Elfe ferme-l’œil révéla un délicieux peintre de l’enfance tandis qu’Antoine et Cléopâtre (1920), Salammbô (1925) et le somptueux Oriane et le Prince d’Amour (1938) consacraient l’orientaliste inspiré et le symphoniste héritier des classiques purs. Membre de la Société des Apaches, Schmitt fut cofondateur en 1909 de la Société musicale indépendante avec Maurice Ravel, Gabriel Fauré, Émile Vuillermoz, Louis Aubert, Charles Koechlin, et Jean Huré.
Edouard Herriot fit appel à lui pour remplacer Augustin Savard au conservatoire de Lyon. Il en fut le directeur de 1921 à 1924, avec notamment pour élève César Geoffray.
Il fut aussi chroniqueur du journal Le Temps de 1929 à 1939.
Personnalité assez rude, indépendante, ennemie des dogmes et des systèmes, avec une fécondité rare due à sa longue vie, il composa dans tous les domaines excepté l’opéra. Sa musique vigoureuse, caractérisée par un dynamisme rythmique et une ligne mélodique sensuelle, possède un langage harmonique riche et suave d’inspiration aussi bien classique que romantique. L’exotisme apprécié à l’époque se ressent dans plusieurs de ses compositions, tel le lyrique poème symphonique La Tragédie de Salomé, dédié à Igor Stravinsky et honoré par Diaghilev. Ces deux œuvres furent les plus appréciées avec son Quintette pour piano et cordes qui recueillit l’admiration, entre autres, d’un Georges Enesco. Sa Deuxième Symphonie fut créée par Charles Munch quelques semaines avant sa mort.
Florent Schmitt fut nommé membre de l’Académie des beaux-arts en 1936, reçut le Grand Prix musical de la ville de Paris en 1957. Mais cet artiste majeur du XX siècle qui a laissé une œuvre monumentale est aujourd’hui encore méconnu du grand public français. Sa grande indépendance et son faible attachement à la renommée et aux suiveurs de modes ne sont pas étrangers à ce fait. Aujourd’hui, on peut considérer qu’il a fortement marqué l’histoire de la musique française de la première moitié du XX siècle, au même titre que Debussy, Ravel et Roussel. Il est reconnu comme « l’un des piliers du répertoire musical pour le quatuor de saxophones ».
Il est enterré au cimetière parisien de Bagneux.
Son frère, Henri, né le 28 août 1873, fut aussi organiste, critique musical et compositeur.
En dehors de son activité musicale, Florent Schmitt est aussi connu pour ses positions favorables à l’Allemagne dans les années trente. L’épisode du « Vive Hitler » lancé par Schmitt durant un concert parisien programmant trois extraits d’une opérette de Kurt Weill, le 26 novembre 1933, a notamment été rapporté par Robert Brasillach, cité par Lucien Rebatet, deux auteurs qui, eux-mêmes sympathisants du nazisme, savaient de quoi ils parlaient. Selon Rebatet, Schmitt aurait ajouté « Nous avons déjà assez de mauvais musiciens pour avoir à accueillir les Juifs allemands ».
La vie tout entière de Florent Schmitt est rythmée par les voyages qui s’inscrivent dans le cadre de son activité musicale : Italie, Suisse, Autriche, Espagne, Maroc, Grèce, Turquie, Orient. Parmi ses voyages, il s’est aussi rendu en Allemagne pendant les années trente puis sous l’Occupation où il a été membre de la Section musicale du Comité France–Allemagne, créé en 1935. Il a assisté à une réunion de musiciens français et allemands organisée à Vienne, en décembre 1941 pour rendre hommage à Mozart, et a été le coprésident d’honneur de la Section musicale du Groupe Collaboration à partir de décembre 1941.
À la Libération, pour avoir prêté son nom au Groupe Collaboration, des poursuites judiciaires ont été engagées contre Florent Schmitt pour indignité nationale par Joseph-Eugène Szyfer de la section Musique du Comité d’épuration. Cependant, après enquête, s’étant toujours positionné d’un point de vue musical, ces poursuites ont été classées sans suite. Toutefois, il a été condamné dans le cadre de l’épuration professionnelle : le 7 janvier 1946, le Comité national d’épuration des gens de lettres, auteurs et compositeurs a prononcé contre lui une peine d’interdiction d’éditer ou de faire jouer ses œuvres d’une durée d’un an, interdiction partant du 1 octobre 1944
Florent Schmitt a expliqué son voyage en Allemagne par la volonté de revoir son fils, resté prisonnier dans le stalag XXIII de Pirmasens depuis juin 1940. Il a justifié son appartenance au Groupe Collaboration par son souci de défendre la musique française. Sa position lui permettant également de signer des pétitions en faveur de musiciens israélites tels que la cantatrice Madeleine Grey, le pianiste François Lang, le compositeur Fernand Ochsé ou de soutenir ses amis Paul Dukas, Alexandre Tansman ou Arnold Schönberg qu’il appréciait et défendait vigoureusement. Il a indiqué son absence d’implication politique.
Bien qu'honoré à plusieurs reprises après la guerre (voir rubrique "Honneurs"), l'exhumation du passé controversé du compositeur en 1996 a provoqué de nombreuses réactions, dont le changement de nom d'un lycée portant son nom à Saint-Cloud. La salle de concerts du Conservatoire à Rayonnement Régional de Nancy lui avait été dédiée. Mais à la suite de polémiques, la Communauté Urbaine a pris la décision de la débaptiser.
Le lycée Florent-Schmitt à Saint-Cloud a porté son nom de 1968 à 2005. Mais il a été rebaptisé Alexandre Dumas après le développement d'une polémique lancée en 1996 par les enseignants de l'établissement au sujet de ses sympathies, connues mais oubliées, envers l'Allemagne nazie et son antisémitisme.