Léo Delibes
A
Agnus DeiAriosoAu bord de l'eauAve maris stellaAve verumAvrilB
Blanche et roseBonjour, Suzon!C
Chanson de BarberineChanson de l'oiseleurChanson hongroiseChanson slave (Chanson esclave)Chant de l'alméeChœur des frileusesChrysanthèmeCoppéliaD
DépartDeux vieilles gardesDumkaF
Faut-il chanter?H
Heure du soirJ
Jean de NivelleJours passésK
KassyaL
La cour du roi PétaudLa fille du golfeLa mort d'OrphéeLa SourceLakméLe jardinier et son seigneurLe meilleur moment des amoursLe roi l'a ditLe roi s'amuseLe rossignolLe serpent à plumesL'écheveau de filLeçon à déchiffrer pour la contrebasseL'écossais de ChatouLes animaux de GrandvilleLes filles de CadixLes norvégiennesLes nymphes des boisLes trois oiseauxL'omelette à la FollembucheM
Marche de soldatsMélodiesMesse brèveMonsieur Griffard (M. Griffard)Morceau à déchiffrer pour la harpeMorceau à déchiffrer pour la trompetteMorceau à déchiffrer pour le tromboneMyrtoP
Pas de fleursPeine d'amourQ
Quand je la vis pour la première foisQue l'heure est donc brève!R
Regrets!S
Sancta Maria mater ChristiSérénade à NinonSérénade de Ruy-BlasSix demoiselles à marierSylvia ou la Nymphe de DianeV
Vocal Album (Album Vocal)Voyage enfantinÀ
À ma mignonneÉ
Églogue (Eglogue)ÉpithalameWikipediaClément Philibert Léo Delibes, dit Léo Delibes, né à Saint-Germain-du-Val (aujourd’hui agglomération de La Flèche dans la Sarthe) le 21 février 1836 et mort à Paris (1 arrondissement) le 16 janvier 1891, est un compositeur français.
Léo Delibes est le fils d'un postier — mort prématurément — et d'une mère musicienne, amatrice talentueuse, Élisabeth Clémence Batiste (1807-1886), fille de Jean-Matias Batiste (1778-1848), haute-contre à la chapelle impériale de Napoléon I et demi-sœur de l'organiste
Antoine Édouard Batiste. Ce dernier va prendre « sous son aile » le jeune Léo orphelin de père, et lui permettre de suivre des études musicales. Léo étudie au Conservatoire de Paris avec
Adolphe Adam et obtient un premier prix de solfège en 1850.
En 1855, il est recruté comme accompagnateur au Théâtre-Lyrique. Dès l'année 1856, il se lance dans la composition et propose aux Folies-Nouvelles (actuel Théâtre Déjazet) une « asphyxie lyrique », Deux sous de charbon, qui fait succès mais dont la musique est aujourd'hui perdue. Il enchaîne les opérettes : Deux vieilles gardes (1856), Six demoiselles à marier (1856), Maître Griffard (1857), L'Omelette à la Follembûche (1859, avec un livret de Labiche), Les Musiciens de l'orchestre (1861), Le Serpent à plumes (1864)...
En 1858, pour étoffer une reprise du dernier ballet d'
Adolphe Adam,
Le Corsaire, Delibes compose Le pas des fleurs qui lui attire des louanges.
En 1863, il se fait engager à l’Opéra comme second chef des chœurs, tout en occupant la chaire d'organiste de l’église Saint-Jean-Saint-François (aujourd’hui Sainte-Croix des Arméniens) rue Charlot à Paris.
En 1866, lors de la création du ballet
La Source composé en collaboration avec un des principaux spécialistes du genre,
Léon Minkus, les pages écrites par Delibes retiennent l'attention des musiciens et des balletomanes. Plus tard, on confie personnellement à Léo Delibes la composition d'un nouveau ballet,
Coppélia, ou la fille aux yeux d'émail. Créé à l’Opéra de Paris en 1870, c'est un triomphe. Basé sur une histoire de l’écrivain allemand
Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, il conte la destinée du vieux D Coppelius et de sa poupée Coppélia.
Pendant la Guerre de 1870, il sert comme ambulancier, et assiste au siège de Paris. Il se réfugie en Normandie au moment de la Commune, dont il ne partage pas les aspirations.
Léo Delibes se marie en 1872 avec Léontine Estelle Mesnage dite Denain, la fille de l'ancienne tragédienne de la Comédie française. Le couple réside chez la mère de celle-ci, Mademoiselle Denain, à Clichy, dans les Hauts-de-Seine.
En 1874, Delibes met en musique un texte posthume d'Alfred de Musset intitulé Nous venions de voir le taureau, sous le titre Les Filles de Cadix. En 1876, il publie
Sylvia ou la Nymphe de Diane, ballet dont l’action se déroule en Grèce. Grand amateur de danse,
Tchaïkovski admirait les deux ballets Coppélia et Sylvia. En 1882, Delibes écrit un pastiche d’airs et de danses anciens pour Le Roi s’amuse de Victor Hugo, qui avait fourni plus tôt le sujet du
Rigoletto de
Verdi.
En 1883, son célèbre opéra
Lakmé, qui narre l’amour impossible d’un officier britannique et de la fille d’un prêtre de Brahma dans l’Inde du XIX siècle, confirme sa gloire. La « Scène et légende de la fille du paria », dit Air des clochettes, est un morceau de bravoure pour les sopranos coloratures. Son duo entre Lakmé et Gérald D’où viens-tu ? Que veux-tu ? est également fameux, ainsi que le Duo des fleurs de l'acte I entre Lakmé et sa servante Mallika.
En 1884, Delibes est élu membre de l’Académie des beaux-arts. En 1891, il meurt à son domicile 220 rue de Rivoli (Paris), en laissant un opéra inachevé, Kassya, orchestré par
Jules Massenet. Il repose dans la 9 division du cimetière de Montmartre où sa sépulture est enrichie de son portrait en médaillon, œuvre de Jules Chaplain.
Delibes reste dans les mémoires comme un maître de la tradition musicale française, légère et mélodieuse, comme il le proclamait lui-même : « Pour ma part, je suis reconnaissant à
Wagner des émotions très vives qu’il m’a fait ressentir, des enthousiasmes qu’il a soulevés en moi. Mais si, comme auditeur, j’ai voué au maître allemand une profonde admiration, je me refuse, comme producteur, à l’imiter. »
Léo Delibes laisse environ 70 œuvres musicales, dont :
Ballets
Opéras
Opérettes
Mélodies
En 1957, l'une de ses mélodies, Les filles de Cadix, est interprétée par Miles Davis et orchestrée par Gil Evans sous le titre The Maids of Cadiz ; elle figure sur l'album Miles Ahead.
Les premières notes du « Cortège de Bacchus », III acte du ballet
Sylvia ou la Nymphe de Diane, (1876), ont été reprises par Stu Phillips pour le générique de la série télé K2000.
Le 15 septembre 2009, lors du feu d'artifice de la célébration des 120 ans de la Tour Eiffel, la voix de Mady Mesplé est utilisée pour cette opération offerte par le Ministère de la Culture, en reprenant le très célèbre air des clochettes de
Lakmé.