Paroles: Alain Bashung. Le Tango Funebre.
Ah! Je les vois deja
Me couvrant de baisers
Et s'arrachant mes mains
Et demandant tout bas
Est-ce que la mort s'en vient
Est-ce que la mort s'en va
Est-ce qu'il est encore chaud
Est-ce qu'il est deja froid
Ils ouvrent mes armoires
Ils tatent mes faiences
Ils fouillent mes tiroirs
Se regalant d'avance
De mes lettres d'amour
Enrubannees par deux
Qu'ils liront pres du feu
En riant aux eclats
Ah! Ah! Ah!
Ah! Je les vois deja
Compasses et frileux
Suivant comme des artistes
Mon costume de bois
Ils poussent du coeur
Pour etre le plus triste
Ils se poussent du bras
Pour etre le premier
Z'ont amene des vieilles
Qui ne me connaissaient plus
Z'ont amene des enfants
Qui ne me connaissaient pas
Pensent au prix des fleurs
Et trouvent indecent
De ne pas mourir au printemps
Quand on aime le lilas
Ah! Ah! ...
Ah! Je les vois deja
Tous mes chers faux amis
Souriant sous le poids
Du devoir accompli
Ah! Je le vois deja
Trop triste trop a l'aise
Protegeant sous le drap
Tes larmes lyonnaises
Tu ne sais meme pas
Sortant de mon cimetiere
Que tu entres en ton enfer
Quand on s'accroche a ton bras
Le bras de ton quelconque
Le bras de ton dernier
Qui te fera pleurer
Bien autrement que moi
Ah! Ah! ...
Ah! Je me vois deja
M'installant a jamais
Bien au triste bien au froid
Dans mon champs d'osselets
Ah! Je me vois deja
Je me vois tout au bout
De ce voyage-la
D'ou l'on revient de tout
Je vois deja tout ca
Et l'on a le brave culot
D'oser me demander
De ne plus boire que de l'eau
De ne plus trousser les filles
De mettre de l'argent de cote
D'aimer le filet de maquereau
Et de crier vive le Roi
Ah! Ah! Ah! ...
Me couvrant de baisers
Et s'arrachant mes mains
Et demandant tout bas
Est-ce que la mort s'en vient
Est-ce que la mort s'en va
Est-ce qu'il est encore chaud
Est-ce qu'il est deja froid
Ils ouvrent mes armoires
Ils tatent mes faiences
Ils fouillent mes tiroirs
Se regalant d'avance
De mes lettres d'amour
Enrubannees par deux
Qu'ils liront pres du feu
En riant aux eclats
Ah! Ah! Ah!
Ah! Je les vois deja
Compasses et frileux
Suivant comme des artistes
Mon costume de bois
Ils poussent du coeur
Pour etre le plus triste
Ils se poussent du bras
Pour etre le premier
Z'ont amene des vieilles
Qui ne me connaissaient plus
Z'ont amene des enfants
Qui ne me connaissaient pas
Pensent au prix des fleurs
Et trouvent indecent
De ne pas mourir au printemps
Quand on aime le lilas
Ah! Ah! ...
Ah! Je les vois deja
Tous mes chers faux amis
Souriant sous le poids
Du devoir accompli
Ah! Je le vois deja
Trop triste trop a l'aise
Protegeant sous le drap
Tes larmes lyonnaises
Tu ne sais meme pas
Sortant de mon cimetiere
Que tu entres en ton enfer
Quand on s'accroche a ton bras
Le bras de ton quelconque
Le bras de ton dernier
Qui te fera pleurer
Bien autrement que moi
Ah! Ah! ...
Ah! Je me vois deja
M'installant a jamais
Bien au triste bien au froid
Dans mon champs d'osselets
Ah! Je me vois deja
Je me vois tout au bout
De ce voyage-la
D'ou l'on revient de tout
Je vois deja tout ca
Et l'on a le brave culot
D'oser me demander
De ne plus boire que de l'eau
De ne plus trousser les filles
De mettre de l'argent de cote
D'aimer le filet de maquereau
Et de crier vive le Roi
Ah! Ah! Ah! ...
Alain Bashung
Autres artistes
Recherches fréquentes