Nous, tout petits deja durs Tout dans nos musculatures Et toutes ces bagarres qu'il nous tarde Elles, belles, elles nous regardent Nous, ravis qu'on
Elle danse sur des parquets immenses Aussi luisants qu'un lac Confuse dans les vents qui s'amusent A sa robe qui claque Ondulant comme une flamme Ballerine
Deja qu'elles arrivaient bien tard Bien tard ces annees de bonheur Bien tard ces coups de poing dans le placard L'arbre avec la fleche dans le c?ur Je
Le soir tombait de tout son poids Au dessus de la riviere Je rangeais mes cannes On ne voyait plus que du feu Je l'ai vu s'approcher La tete ailleurs
J'ai rapproche les coussins J'ai mis quelques fleurs autour J'ai fabrique un ecrin Avec du mauvais velours Il me restait du parfum, du parfum Quelques
Elle etait deja la bien avant Que les camions ne viennent, Elle tournait comme une enfant, Une poupee derriere la scene. C'etait facile de lui parler,
Leila si tu savais les yeux qu'elle a Quand elle voit s'approcher les chasseurs? Pas la peine de mentir, Leila sait ce que veut dire Ce feu sous les paupieres
Je suis tout seul ce soir J'ai les bras colles au comptoir J'ai les pieds en bas dans la poussiere La tete la-haut dans le brouillard Dans tous les couloirs
Tous les soirs, la meme fille attend Sur le meme square, le meme banc Comme une madone oubliee, les jambes croisees Elle voyage au milieu des maisons
Je veux dedier ce poeme, A toutes les femmes qu'on aime, Pendant quelques instants secrets, A celles qu'on connait a peine, Qu'un destin different entraine
Il revait d'une ville etrangere Une ville de filles et de jeux Il voulait vivre d'autres manieres Dans un autre milieu Il revait sur son chemin de pierres
Il arrive, elle le voit, elle le veut Et ses yeux font le reste Elle s'arrange pour mettre du feu Dans chacun de ses gestes Apres c'est une histoire classique
Allumes les postes de television, Verrouillees les portes des conversations, Oublies les dames et les jeux de cartes, Endormies les fermes quand les jeunes
Tu voudrais qu'elle t'aime T'as change tes manieres, Tu prends des allures mondaines, Tu racontes seulement Tes voyages en premiere, en premiere. Tu veux
J'ai marque d'une croix La cloture de ta cour, Je suis rentre chez moi Par la sortie d' secours. Je me suis dit tout bas: "Non, ce n'est pas mon
Les chevaliers Cathares Pleurent doucement, Au bord de l'autoroute Quand le soir descend, Comme une derniere insulte, Comme un dernier tourment, Au milieu
Comme j'arrivais la tete en vrac Entre ma guitare et mon sac J'entends, malheureux ne bougez plus Ne bougez plus Le prochain pas que vous allez faire
Le jour se leve a peine, Je suis deja debout, Et deja je promene une larme sur mes joues. Le cafe qui fume, L'ascenseur qui m'attend, Et le moteur que