Il venait, je ne sais, D'ici, la-bas, de n'importe ou, de nulle part, Et d'ailleurs, on s'en fout, Nous, on l'avait appele l'homme en habit rouge, De
Pour qui, comment quand et pourquoi ? Contre qui ? Comment ? Contre quoi ? C'en est assez de vos violences. D'ou venez-vous ? Ou allez-vous ? Qui etes
Ils marchent le regard fier, Mes hommes, Moi devant, et eux derriere, Mes hommes Et si j'allonge le pas, Ils me suivent pas a pas. Je leur echappe pas
Bien sur, ce n'est pas la Seine, Ce n'est pas le bois de Vincennes, Mais c'est bien joli tout de meme, A Gottingen, a Gottingen. Pas de quais et pas
Dites-moi ou, n'en quel pays, Est Flora, la belle romaine, Alcibiade, ne Thais, Qui fut sa cousine germaine? Echo parlant quand bruit on mene Dessus
Pantin la bleue, Pantin la belle, Aux grisailles de White-Chapell. Pantin Novembre, presque l'hiver. Les arbres se deshabillent Et, de prairie en champ
Comme jour, Comme nuit, Comme jour apres nuit, Comme pluie, Comme cendre, Comme froid, Comme rien, Comme un ciel deserte, Une terre sans soleil, Comme
Il pleut, Il pleut, Sur les jardins alanguis, Sur les roses de la nuit, Il pleut des larmes de pluie, Il pleut, Et j'entends le clapotis, Du bassin qui
Je veux dedier ce poeme A toutes les femmes qu'on aime Pendant quelques instants secrets A celles qu'on connait a peine Qu'un destin different entraine
Aimer a perdre la raison Aimer a n'en savoir que dire A n'avoir que toi d'horizon Et ne connaitre de saisons Que par la douleur du partir Aimer a perdre
Un beau jour, ou peut-etre une nuit, Pres d'un lac je m'etais endormie, Quand soudain, semblant crever le ciel, Et venant de nulle part, Surgit un aigle
Du plus loin, que me revienne, L'ombre de mes amours anciennes, Du plus loin, du premier rendez-vous, Du temps des premieres peines, Lors, j'avais quinze
Sur le grand bassin du chateau de l'idole, Un grand cygne noir portant rubis au col, Dessinait sur l'eau de folles arabesques, Les gargouilles pleuraient
On s'est rencontre par hasard, Ici, ailleurs ou autre part. Il se peut que tu t'en souviennes. Sans se connaitre, on s'est aime. Meme si ce n'est pas
Je m'invente un pays ou vivent des soleils Qui incendient les mers et consument les nuits, Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil, Les grandes
C'est tellement ca l'amour, Tellement possible, l'amour. A qui m'entend ! Regarde autour ! A qui le veut vraiment ! C'est tellement rien d'y croire Mais
{Refrain:} Parle-moi de tes guerres Parle-moi de tes droits Parle-moi de ce pere Qui te bat tant de fois Parle-moi de tes peurs Parle-moi je te crois
Tous les enfants de ma cite et meme d'ailleurs Et tout ce que la colere a fait de meilleur Des faces de stalagmites et des jolies filles Des tetes d'acne