Qu'on ne touche jamais aux folies, aux orages Qui, chez moi, naissent et meurent entre passion et rage Et que mes grands delires me fassent toujours escorte
Ca commence comme dans un film noir : Un jeune couple embarque dans une sale histoire. P'tit voleurs fiches et recherches, La vie les a changes en marginaux
Oh la la la vie en rose Le rose qu'on nous propose D'avoir les quantites d'choses Qui donnent envie d'autre chose Aie, on nous fait croire Que le
j'abandonnesur une chaise le journal du matin Les nuovelle sont mauvaises d'ou qu'elles viennent J'attendes qu'elle se reveille et qu'elle leve enfin
A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi Et regarder les gens tant qu'y en a Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra En serrant dans
Voila combien de jours, voila combien de nuits, Voila combien de temps que tu es reparti, Tu m'as dit cette fois, c'est le dernier voyage, Pour nos c?
J'etais partie ce matin, au bois, Pour toi, mon amour, pour toi, Cueillir les premieres fraises des bois, Pour toi, mon amour, pour toi. Je t'avais laisse
J'entends sonner les clairons: c'est le chant des amours mortes. J'entends battre le tambour: c'est le glas pour nos amours. Sur le champ de nos batailles
Attendez que ma joie revienne Et que se meure le souvenir De cet amour de tant de peine Qui n'en finit pas de mourir. Avant de me dire je t'aime, Avant
Il a foutu le camp, le temps du lilas, Le temps de la rose offerte, Le temps des serments d'amour, Le temps des toujours, toujours. Il m'a plantee la,
Tu ne te souviendras pas De cette nuit ou l'on s'aimait, Toutes les nuits, cahin-caha, S'effeuillent au calendrier. Tu ne te souviendras pas De mon visage
Tout le sang qu'ont verse Les hommes dans la plaine Et tous les trepasses Des causes incertaines Ont fait qu'a ce verger Il pousse par centaines La rose
Est-ce la main de Dieu, Est-ce la main de Diable Qui a tisse le ciel De ce beau matin-la, Lui plantant dans le c?ur Un morceau de soleil Qui se brise
Rien n'est jamais acquis a l'homme. Ni sa force Ni sa faiblesse ni son c?ur. Et quand il croit Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix Et quand
De Shanghai a Bangkok sur une coque de noix Sydney a Caracas les jours qui passent sans toi Trainant de port en port l'ennui a bord le bourdon Je repense
Vous entendrez parler de lui. On vous dira dans le pays Qu'il etait cela ou ceci. N'en croyez rien. On vous dira, peut-etre encore, Que la nuit, il couchait
Il pleut sur Nantes Donne-moi la main Le ciel de Nantes Rend mon c?ur chagrin Un matin comme celui-la Il y a juste un an deja La ville avait ce teint
J'ai troque mes chaussettes blanches Contre des bas noirs Et mon sarrau du dimanche Contre de la moire, Mon doux regard d'infante Et mes allures guindees