«Nous n?irons pas plus loin», te dit le capitaine Trop d?obstacles aujourd?hui pour gagner l?horizon Des baleines epuisees gemissent sur la greve Leur
La rue monte en lacets Chaque virage se merite Et tu te sens perdu Comme tu reconnais tout Tu ne sais que leur dire Pas meme « ca passe trop vite » «
La mer, en bonne fille, T?arrache a tout La terre n?a plus de gout Ni de visage Les histoires pleuvent la nuit Pendant le quart Toi, tu n?as pas d?histoires
L?amour viendra par l?ouest Comme un cri cherche une bouche Il nous ramassera En bordure de deroute Nous offrira un lit En defera les draps Puis nous
Adieu, Alma La lune est pleine Il me faut m?en aller demain Ils m?attendent : L?amour n?y peut rien. C?est le feu qui m?attend demain C?est un cri entre
Il neige ce matin Dans la rue des marais David court Et je lui cours apres ; La sonnette a parle Tournez vos sabliers Et la blouse vert d?eau Penetre
De grands cieux gris inquiets Clouent le jour balneaire au sol. L?homme avance parmi les dunes Il chemine en se balancant Il se souvient du Music Hall
Toute ma vie Je n?ai fait que rouvrir Des fenetres et des portes claquees Ni poignees ni serrures Ne m?ont fait reculer C?est etrange qu?aujourd?hui Je
Sur les vitres teintees, s?ecrasent nos haleines Chargees du vin d?hier ; nous rions comme baleines La route est une mer qu?aucun rouleau n?agite Les
Pas vu les feuilles venir Pas vu les feuilles tomber Qu?es-tu venue me dire ? Pourquoi es-tu passee ? Non je ne savais pas Non je n?ai pas appris Et comment
Alors, le bras sur son epaule elle a ri fort, ca a claque ; seules quatre des quilles sont tombees les voir t'a fait rater ton coup. Elle aurait pu attendre
Le temps se traine mon Antonia, Mais ne traine pas encore assez Antonia, L'herbe rouge ecoute le sol craquer Antonia, Sous la chaleur nos bras collent
Comme tu as su attendre Comme tu lui as parle Et comme elle resistait Elle voulait se defendre Et c?etait presque beau De vous voir, presque beau Ta patience
Ses yeux brulent, Imagine deux soleils levant Elle les pose sur moi maintenant Mais tout autour, ca se bouscule Pour la pousser a les poser Sur d'autres
Avant de perdre ma face Et de m?eteindre comme un vieux megot Mon tout dernier regard Se portera sur tes fesses Ou je cachais chaque nuit Le plus precieux
Au c?ur de la marrade Je serai ta pleureuse Quand ca rigolera Je geindrai a coeur joie ; Dans l?arene gauloise Ou le pathos agace Ceux qui craignent de
C'etaient les temps obscurs Tete contre un lavabo Traite comme une raclure Quand tu voulais Et souvent tu voulais T'en avais jamais trop Tu donnais,
Oh, comment certains vivent ? Comment veux tu les suivre ? La, Comment ? Ils arrosent les plantes qui viennent de boire la pluie, Mangent dans la seul