J'attends que la Tour Eiffel decolle, Que fait donc, posee sur ses pieds, Cette belle fusee qui s'ennuie ? J'attends que la Tour Eiffel decolle En
Minouche L?ame et le dos courbes Pavane Lachrymae Face aux temps qui reculent Pour mieux sauter Minouche Goute a la naphtaline Damnes, cinq annees d?enfer
A chacun de nos souffles Au moindre murmure des bas fonds C'est dans l'air comme un chant qui s'etrangle Que d'un pave de fortune Contre le tintamarre
Mort, j?appelle de ta rigueur Qui m?a ma maitresse ravie, Et n?est pas encore assouvie Si tu ne me tiens qu?en langueur Oncques puis n?eut force vigueur
Partons en tyrolienne Tremousser en ecume Maintenant que Nos chouettes felures craniennes Logent un rayon de lune Avec cette epitaphe en vrac A graver
Je gobe les mouches dans la vallee des couleuvres Et n?entrave que couic a la man?uvre De vous a moi, la vie est ailleurs : tout au bout de nous Le Yin
La rage te caline Dans les nuits de Chine Qui voudrait encore de ce monde la ? Pourrir l?espace Turlutte des classes Et grand ecart que creuse l?argent
Je n?sais pas ou je finis Ou est le bout du temps ? Ou m?evanouis-je ? En quel amour chaud brulant ? Ou va l?esprit Et ou se jette le bout du corps ?
Elle vient de loin et susurre Des lubies en essaim Quand sur son parchemin forain Mes betes noires s?en font parures Sensations nues A fleur de nature
D?ici tout n?est que ravissement L?horizon fait dans la dentelle Des myriades d?anges ivres d?extase Cranent et s?embrasent au feu charnel Sache que je
Il pleut des cordes, c'est a se pendre C'est a se tordre et a tout rendre Aux ingenues qui l'air hagard Pretent leurs culs aux balancoires Que font tanguer
A part quelques problemes de loft On est bien, la, en occident A se frotter la panse sur d'autres continents Miroitent dans les rayons OGM et Aspartame
Ne m'laisse pas comme ca a la merci d'leurs yeux goguenards A traquer des blattes sur des parois illusoires Enfonce tes punaises dans les affolements
Un arriere gout de nulle part Avec vue sur le vide Dans l'iris d'un aveugle La fuite des profils S'obstiner a rester, s'accrocher S'accrocher a rien Mais
L?espace d?un instant J?ai cru voir ton ombre Qui survolait ma peau d?angoisse Ne m?lache pas maintenant Quand les gouffres appellent et qu?un soleil
Mille voix rauques cognent aux tympans La terre se dechire, une ame s?ecarquille Toutes ces lucioles par le vitrail, maman, Que faisait ton ventre nu
Il ne restait que des mouchoirs Avec des noeuds pour y penser Les mains dans les poches d'hier soir On finissait par oublier On ne regardait plus sous