Je voulais pas te deranger Je passais la par hasard J'ai vu la lumiere allumee Je suis venu te dire bonsoir. J'ai pas grand chose a raconter Les cheveux
Comme l'argile L'insecte fragile L'esclave docile Je t'appartiens De tout mon etre Tu es le seul maitre Je dois me soumettre Je t'appartiens {v1:}
On m?a meme pas laisse le temps De preparer mes vingt ans A faire des reves Tout va trop vite autour de nous Et le temps emporte tout Jour Apres Jour
Dans les profondeurs de l'enfer Je sais qu'il y aura mes copains Ceux qui plaisaient pas a ma mere Ni a ma femme, ni a mon chien Dans les profondeurs
Le monde est aux tricheurs A tous les predateurs Le monde est aux seigneurs Des mensonges en couleurs Revendeurs d'illusions De desinformations De profits
Les jeunes travaillent plus comme avant Les jeunes, ca pense qu'a l'argent Ca ne reve qu'a defiler aux coins des rues Ca n'est heureux que lorsqu'il
Longtemps, longtemps, longtemps Apres que les poetes ont disparu Leurs chansons courent encore dans les rues La foule les chante un peu distraite En
La tendresse C'est quelquefois ne plus s'aimer mais etre heureux De se trouver a nouveau deux C'est refaire pour quelques instants un monde en bleu Avec
La nuit pour moi, c'est un royaume Peuple de princes et de fantomes, De bons apotres et de vauriens, De poetes et de bohemiens La nuit, c'est un peu
Il a un rire de voyou Dans le fond des yeux : des amis Il a le c?ur au bord des coups Le Gitan, le Gitan, Un peu renard, un peu loup Il sort le jour
Le nez au mur et les mains sur la tete De classe en classe, comme toi j'attendais juillet Pourrait faire mieux, mais n'en fait qu'a sa tete Sur mon carnet
{Refrain:} Le Panam' de mes dix ans Se debine tout doucement Le Panam' de mes dix ans Disparait avec le temps Y a plus d'fortifs depuis longtemps Les
On se remet le lundi Des fatigues du dimanche On est bien trop endormis Pour se retrousser les manches Le temps de boire un cafe De fumer une cigarette
Le ciel etait trop bleu Lorsque je les ai vus Ils avaient l'air heureux Perdus dans la cohue Y'avait une fete foraine Et ils y sont alles C'etait la
Tu vois, ce soir je suis venu Et toi, tu ne m'attendais plus Je savais bien que tu serais chez toi Tu sais, le temps que j'ai perdu Loin de toi ne reviendra
J' suis un chanteur a la mie de pain Un riquiqui, un moins que rien J' suis un eternel debutant Qui chante des chansons a deux francs Un artiste bidon
L'enfant s'avance a petits pas C'est l'insolence qui est devant moi Il me regarde pour deviner Son coeur bavarde il voudrait me parler C'est un sourire
Dans son vieux pardessus rape Il s'en allait l'hiver, l'ete Dans le petit matin frileux Mon vieux. Y avait qu'un dimanche par semaine Les autres jours