Elle me parle de cinema, Je pense a sa cambrure. Jaoui, Bacri, De Palma, J'avoue n'en avoir cure. Elle termine ses phrases par "tu vois". Oui, je vois
Vois-tu mon vieux Jean-Louis, J'ai comme des langueurs. C'est semblable a des cris, ca vient de l'interieur. ca me dechire un peu, jusque dans les arteres
Il est un peu merdeux ton adieu C'est vraiment le plus merdeux des adieux Des adieux j'en connais pas d'heureux Mais le tiens c'est vraiment le plus merdeux
passer de loin Mais le petit ange a fait ses foins Maintenant qu'elle regne sur la place Je fais la salle et la terrasse Et je n'irai jamais plus loin
Combien faut-il de temps pour accepter le sort ? Combien faut-il de bieres pour inhiber sa peur ? Combien faut-il de pleurs pour pouvoir rire encore,
que j'ne pouvais sans jamais m'arreter. J'ai marche, j'ai marche, j'ai marche plus qu'il ne fallait, Plus que j'ne voulais sans jamais m'arreter C'etait
te quitter Pour une autre, plus littorale. Bien que la fille fut dessalee, Me manquait mon canal. Et vois-tu, je suis revenu, Ma precieuse bourgeoise, et je ne te quitterai jamais
C'est pas la peine de pietiner des bouts d'megots sur le trottoir C'est pas la peine d'aller fourrer dans son ego des idees noires C'est pas la peine -
Sur le comptoir de l'univers une Venus crepusculaire Boit du lait-rhum un peu amer en attendant son Jupiter Dans sa parure d'oripeau ainsi a l'aise comme
Ne me dites pas qu'a peine eclose La fleur de l'age se fletrit Je vis avec ce genre de rose Au parfum tout juste fleuri Le temps qu'il a mis a figer
C'est l'heure ou les camions se gavent de poubelles Ou les bistrots baillent encore et dorment les hotels Ou je marche sans souvenir d'une nuit trop lointaine
mains propres et jamais tachees Moi, mes paluches, je bosse avec Et mes neurones sont elimes Y en a qui s'ront jamais dans la ***** Y en a qu'auront jamais
Tu me dis que je perds l'equilibre Sur le fil du temps, Que je serai plus facile a suivre A mon enterrement, Que le vin qui m'enivre A de mauvais relents
Reste tout pres de moi Je t'en prie ne bouge pas J'aime bien ce silence Cette cesure intense Que rien ne vienne troubler Cette tranquillite Dans nos
Je vais marcher un peu L'automne empourpre la ville Et les joues des ecoliers Je repense a ton exil De cette fin d'ete Les jours sont restes les memes
J'ai jamais vu Un ciel si bleu Une mer si claire Du sable si fin Des gens si cons. C'... c'est bon la mouette, c'est bon, c'est bon...
La petite clope qui tue le spleen Vient de me reveiller un air Quelques accords que j'assassine Sur lesquels je pose mes vers Sans les casser je les entasse
Le vois-tu venir mon amour Ce dimanche avec sa gueule moche Ce cancrelat qui tourne autour De ce jour triste comme un son d'cloche Oh temps suspends mes