Est-ce un reflet de ta moustache Ou bien tes cris de "Mort aux vaches!" Qui les seduit De tes grosses mains maladroites Quand tu leur mets dessus la patte
l'ete A l'ete A l'ete de la Saint-Martin Quand le ciel etait incertain Nous faisions feu de quatre planches L'amour demeurait bleu pervenche A l'ete de
A l'ombre bleue du figuier Passent passent les etes A l'ombre bleue du figuier Passent passent ils sont passes J'etais comme les bergers Un chien fou
des inconnus Riant aux anges Au printemps de quoi revais-tu? Au printemps de quoi riais-tu? Jeune homme bleu de l'innocence, Tout a couleur de l'esperance
la roue de la fortune Les assassins les assassins Sont a la une C'est une serie faramineuse De grands debats televises De controverses fabuleuses De
croix Et de leurs nuits ma nuit se fonde Aimer a perdre la raison Aimer a n'en savoir que dire A n'avoir que toi d'horizon Et ne connaitre de saisons
Les putains ouvrent leurs draps En forme de tirelire Dors petit homme Dors petit frere Parfois Tu ecoutes les indiens Parler de mal et de bien Sur leurs siecles de
encore regarder Pouvoir encore ecouter Et surtout pouvoir chanter Que c'est beau, c'est beau la vie. Le jazz ouvert dans la nuit Sa trompette qui nous suit Dans une rue de
gantes de souveraine Quand plus jamais ce n'est le mai C'est si peu dire que je t'aime Lorsque les choses plus ne sont Qu'un souvenir de leur frisson
les bras C'est toujours la premiere fois La faim de toi qui me devore Me fait plier genoux et bras Je n'aurais pas assez d'amphore Ni de mots encore
pauvre misere Tremblant de froid mourant de faim J'ai fremi pour ces grandes dames Ces beaux seigneurs si emouvants Qui montraient tant de grandeur d'ame De noblesse de
C'est un joli nom Camarade C'est un joli nom tu sais Qui marie cerise et grenade Aux cent fleurs du mois de mai Pendant des annees Camarade Pendant des
Tous les animaux et les candelabres Le violon-coq et le bouc-bouquet Sont du mariage L'ange a la fenetre ou seche le linge Derriere la vitre installe
Un lezard se hasarde au-dela des rocailles Ce qu'on est bien Dans ce pays de vent de genets de bruyeres Dans ce pays brulant de tendresse et colere Ce
Sur de blancs canots Suivant les canaux Ombreux et tranquilles Les touristes font Les chemins profonds Qui baguent la ville Les bars qu'on entend Les
volets clos de la ville Un a un pour les reveiller Quand le premier cheval qui trotte A de la fumee sous les bottes De la terre sous les souliers J'
programme Celui de n'etre sur de rien Celui de n'etre sur de rien Avoir une sante de fer De la chance avec le talent Et cette faculte de faire Un sourire
papier qui me tend les bras Chaque fois que je prends la plume Je tremble de peur et de froid Je vais j'hesite et je recule Qui veut se delivrer de moi