J'ai laisse Dans mon retroviseur Loin Au milieu d'un decor Des images Impressions et couleurs Et des flashes et des cris qui s'emmelent Et me collent
Il faudra que tu sois douce Et solitaire aussi Il te faudra gagner pouce a pouce Les oublis de la vie Oh, tu seras jamais la reine du bal Vers qui se
Acide, amer Sans point de repere Casse, KO, bout du rouleau, sans plus rien qui adhere Le monde entier t'a decu Tu hais l'humanite toute entiere Et bien
Puisque l'ombre gagne Puisqu'il n'est pas de montagne Au-dela des vents, plus haute que les marches de l'oubli Puisqu'il faut apprendre A defaut de le
J'ai une tendresse particuliere Pour ces filles qui n'ont pas d'manieres Les hospitalieres, les dociles Vous les appelez les filles faciles Celles qui
Tu parles, parles, c'est facile, meme sans y penser Les mots, les mots sont immobiles, tries, ranges, classes Laisse aller, laisse-les jouer Se cogner
Faudrai que j'me cloture Faudrai que j'coupe du bois Que j'me mette en costume Et que je marche plus droit Faudrai que j'devienne plus sage Que j'sois
Qu'elle aime aussi ses inquietudes C'est une qualite que j'ai Sans fausse modestie aucune Une que je voudrais qu'elle ait Qu'elle me ressemble en solitude
C'est pas moi qui vous ferai des plans De loup-garou, de grand mechant S'il faut se battre pour qu'ca vous plaise Malaise J'vous aimerai pas dans la sueur
Je garderai les disques, et toi l'electrophone Les prefaces des livres, je te laisse les fins Je prends les annuaires, et toi le telephone On a tout partage
La-bas Tout est neuf et tout est sauvage Libre continent sans grillage Ici, nos reves sont etroits C'est pour ca que j'irais la-bas La-bas Faut du coeur
Six planetes en plus de notre Terre Six continents dans cinq oceans Douze mois pour une annees entiere Cinq milliards de gens et tellement d'absents Huit
Il me restera de la lumiere Il me restera de l'eau, du vent Des reveries sucrees, d'autres ameres Et le mal au c?ur de temps en temps Il me restera des
Toutes les ebenes ont rendez-vous Lambeaux de nuit quand nos ombres s'eteignent Des routes m'emmenent, je ne sais ou J'avais les yeux percants avant,
Oublier d'ou je viens, ma memoire et les miens Non, non, non, non, non Endosser pour faire bien les nouveaux lieux communs Non, non, non, non, non Penser
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'acheve La plainte douloureuse d'un chien qui aboie Le silence inquietant qui precede les reves Quand le monde disparu
Il y a Du thym, de la bruyere Et des bois de pin Rien de bien malin Il y a Des ruisseaux, des clairieres Pas de quoi en faire Un plat de ce coin Il y
Y a des choses qu'on peut faire Et puis celles qu'on doit pas Y a tout c'qu'on doit taire Tout c'qui ne se dit pas Des vies qui nous attirent De brulures