Des fleuves taches s'elevent au ras du sol Des peintures sous la peau, des symboles Se revelent a la lune sous sa lueur foetale Et diffusent en silence
Sarah, elle est belle mais seulement quand elle pleure Quand elle voit sa mere au fond d'son verre Et ce, quelque soit l'heure J'ai vu tellement de feux
Aveugles par nos larmes on devient des pions Le sort s'acharne au fond quand nait l'opinion Si la meute t'accepte au final pourquoi ? Ne pas filer droit
Faites-moi de la place Juste un peu de place Pour ne pas qu'on m'efface J'n'ai pas trop d'amis Regarder en classe C'est pas l'extase J'ai beaucoup d'espace
Laisse Ce qui te retient Delaisse Ce qui t'appartient Detache le lien qui lentement se resserre Une seule vie t'indiffere Et ne te ressemble en rien Ces
Regarde-toi assise dans l'ombre A la lueur de nos mensonges Une main glacee jusqu'a l'ongle Regarde toi a l'autre pole Fermer les yeux sur ce qui nous
Plongez en moi, je m'ouvre une derniere fois J'ai touche le fond, j'ai perdu ma voix Plongez en moi, elle a defie les sons Meme change de nom pour pleurer
J'ai longtemps parcouru son corps Effleure cent fois son visage J'ai trouve de l'or Et meme quelques etoiles En essuyant ses larmes J'ai appris par coeur
Il a le droit de poser ses mains sur ton corps Il a le droit de respirer ton odeur Il a meme droit aux regards qui le rendent plus fort Mets-moi la chaleur
Il est bien tard Je comprends La Terre a deja fait deux tours. Mais tu sais ca fait longtemps Que je patiente jusqu'a ce jour. Plus on attend et plus
La lumiere s'eveille sur une route perdue Que l'on emprunte chaque jour, chaque jour a notre insu Et nos yeux colles qui peinent a s'ouvrir Sur le fait
Je croyais avoir tout vu D'un monde fragile et clair Traversant les rues Frolant quelques vies Bien courageux pour m'y faire Et je dors d'un sommeil sincere
Tadadada... Des milliers de bras tendus Dans le vacarme de ma venue Mon dieu, qui je suis ? J'ai laisse ma solitude Ma maison est un vehicule Sur mon
