sur ta peau de velours Glissent les encore et les toujours Terre, Terre promise, les oiseaux se souviennent De nos corps en drapeaux qui claquent et qui s'aiment Terre, Terre de feu
ma vie C'est un amour qui n'a jamais commence Comme une nuit sans pluriel Comme un oiseau sans arc en ciel Je n'aime pas la vie a petit feu Je t'aime
l'annee 2005 de notre ere Si l'homme n'est pas poussiere Si l'oiseau vit a l'air des rivieres En l'annee 3005 de notre ere Qui peut parler de paradis
en feu Devant le soleil Dieu, Que je t'aime chaque nuit Que tu m'aimes chaque nuit Que la route est belle chaque nuit Chaque Nuit Quand l'oiseau de
feu est mort Il n'entrera pas Il est sans pitie l'hiver Pour faire mourir l'oiseau Il glace le ruisseau Change la terre en pierre Ne laisse pas mourir le feu
M?allonger pres de toi, sur la route gentiment La, sur mon tabouret je venere simplement Je me sentais si bien ne faisant que t?attendre Toi, feu sacre
sur lui je me suis penche Ne vois-tu pas humble chapelle Toi qui murmures : "Paix sur la terre" Que les oiseaux cachent de leurs ailes Ces lettres de feu
champs Redeviens enfant achete un cerf-volant Et sois heureux Et sois heureux Ou grimpe au sommet de l'arbre le plus haut Attends-ta becquee comme un petit oiseau
ai vu tous les soleils y venir se mirer S'y jeter a mourir tous les desesperes Tes yeux sont si profonds que j'y perds la memoire A l'ombre des oiseaux
oiseau qui passait Je ne sais plus Je ne sais plus si c'etait en automne Ou au printemps lorsque les fleurs se donnent Ou en bien encore sous le feu
rendent amoureux Des femmes Des oiseaux rares Des poissons precieux Des chaines de montagnes Aux flancs neigeux Et sages Du vent dans les arbres Et souvent le feu
Comme un feu qui glace Comme une pluie seche sous la mer Comme a pile ou face Comme des fraises en hiver Comme un oeil dans le dos Une roue carree,un
feu de joie pas besoin de tuer le veau gras Pas de petits plats dans les grands D'ailleurs je ne reste pas longtemps Je suis un oiseau de passage Qui
campagne endormie, Le silence et puis un cri, Ce n'est rien, un oiseau de la nuit, Qui fuit, Que c'est beau cette penombre, Le ciel, le feu et l'ombre